Radar : comment savoir si on a été flashé IllustrationIstock
Le flash du radar est la crainte de nombre d'automobilistes. Au point que certains pensent avoir été flashé sans même que cela ne soit le cas. Comment savoir si l'on s'apprête à recevoir une contravention ?
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C’est une crainte qui hante l’esprit de nombreux automobilistes :  voir apparaître derrière soi un flash alors que l’on circule en voiture sur la route. Mais lorsque cela se produit, il est parfois difficile de savoir si notre véhicule était bien celui mis en cause et, si tel est le cas, si une contravention sera envoyée par la courrier.

Or les contraventions peuvent parfois coûter cher. Selon le degré de gravité de l’excès, les infractions sont catégorisées en plusieurs classes.

Radar : quelles sont les sanctions encourues selon l’infraction ?

Celles de troisième classe sont les moins graves et correspondent aux excès de vitesse inférieur à 20 km/h, lorsque la limitation est supérieure à 50 km/h. Dans ce cas, le montant de l’amende est de 68 euros et un point peut être retiré sur le permis.

Les infractions de quatrième classe correspondent à diverses infractions et seront toujours sanctionnés d’une amende de 135 euros.Les retraits de points ou les peines complémentaires peuvent cependant varier :

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  • Pour un excès de vitesse inférieur à 20 km/h avec une limitation n'excédant pas 50 km/h, un point sera retiré ;
  • Pour un excès de vitesse compris entre 20 km/h et 30 km/h, deux points seront retirés ;
  • Pour un excès de vitesse compris entre 30 km/h et 40 km/h, trois points seront retirés et le contrevenant s’expose à une suspension de permis de conduire de trois mois ;

Les infractions de cinquième classe sont les plus graves et entraînent des sanctions adaptées à la faute commise :

  • Un excès de vitesse compris entre 40 km/h et 50 km/h entraîne une amende de 135 euros, un retrait de quatre points, une suspension du permis de conduire de trois ans ainsi qu’une confiscation du véhicule ;
  • Un excès de vitesse supérieur ou égal à 50 km/h entraîne une amende de 1 500 euros, un retrait de six points et une suspension du permis de conduire pendant trois ans ;
  • En cas de récidive de cette dernière infraction, le montant de l’amende sera de 3 750 euros, six points seront retirés, le permis sera suspendu pendant trois ans et le contrevenant s’expose à une peine de trois mois de prison ;

Cependant, lorsque l’on se fait flasher, il n’est pas toujours aisé de savoir si notre véhicule était bien celui visé par le radar.

Radar : comment savoir si l’on a été flashé ?

Pour savoir si nous sommes concernés par un flash, il est d’abord conseillé de jeter un coup d’œil à son compteur de vitesse dans le but de s’assurer que la vitesse affichée est bien inférieure à la limite autorisée. Pour cela, il est également nécessaire de prendre en compte les marges de tolérances établies.

Si un véhicule a effectivement commis une infraction repérée par un radar, une contravention devrait être envoyée directement à son domicile. Cependant, cette opération peut parfois prendre du temps. "Il n'y a pas de délai fixe pour recevoir un avis de contravention. Toutefois, une contravention est prescrite au bout d'un an. Cela signifie que vous ne pouvez plus être poursuivi et que vous n'aurez pas d'amende à payer.", précise le site web du service public.

Mais parfois, la contravention peut ne pas arriver à destination.

Radar : ce cas où la contravention peut ne pas arriver chez vous

En effet, si vous êtes sûr d’avoir été flashé en excès de vitesse, mieux vaut guetter sa boîte aux lettres pour attendre la contravention. Si celle-ci n’arrive jamais, il est possible qu’elle n’ait finalement pas donné suite.

Cependant, mieux vaut vérifier l’adresse indiquée sur le certificat d’immatriculation, en particulier si vous avez récemment déménagé. "Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé. Vous risquez aussi de recevoir un avis d'amende majorée sans recevoir l'avis de contravention initial", précise le site administratif. Dans ce cas, mieux vaut se rapprocher de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) pour obtenir de l’aide.