Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Dès le 31 juin, les résultats du vote des électeurs se faisaient entendre : le Rassemblement National récoltait la première position dans les scrutins avec 33,15 % des voix, suivis de la coalition de gauche, le Nouveau Front populaire à 27,99 % des voix, péniblement talonné par le camp présidentiel, à 21 % des voix. Des milliers de personnes se sont déplacées dans tout l’Hexagone pour faire connaître leurs convictions, mais qui sont-ils ? Ces partis politique sont-ils majoritairement – ou non - représentés par une catégorie de Français spécifique ?
Pour mener à bien ce travail d’enquête, Ipsos s’est penché sur un échantillon de 10 000 personnes comme le stipule Le Parisien. Grossi à la loupe, cet échantillon est évocateur d’un profil type d'électorat. En étudiant l’âge, le milieu social et les revenus, Ipsos est parvenu à déchiffrer les visages se cachant derrière les scrutins anonymes.
Un profil type
Ils sont jeunes et séduits par la gauche. Selon l’étude menée par Ipsos, les électeurs du Nouveau Front populaire sont en résumé, jeunes, diplômés et citadins. Le rassemblement de la gauche aurait ainsi bénéficié des électeurs de La France Insoumise, majoritairement jeunes. L’étude explique que le parti a été choisi par la moitié des votants de moins de 25 ans. De plus, les 15-34 ans représenteraient 40 % des électeurs du Nouveau Front populaire.
Ces jeunes votants sont d’ailleurs diplômés, 37 % des suffrages en faveur du parti proviennent d’électeurs ayant un “bac +3 et plus”. C’est d’ailleurs un constat que l’on retrouve chez les électeurs salariés, 34 % des votants pour le Nouveau Front populaire sont cadre, et 21 % sont ouvriers.
Des jeunes dans la vie active séduits par ce rassemblement de gauche, et très certainement par les propositions sur le chômage, le pouvoir d’achat...
Le déclin présidentiel Si, lors de sa première élection présidentielle, Emmanuel Macron avait su séduire une pléthore d’électeurs, pour ces élections législatives, ses idées, représentées par le parti Ensemble, n’ont pas séduites. Pour exemple, Ipsos rappelle que le parti connaît une baisse de 5 points par rapport aux élections législatives de 2022, et de 8 points par rapport à 2017.
En revanche, les électeurs du camp présidentiel sont fidèles au poste. Les électeurs majoritaires ont toujours le même profil, le camp présidentiel séduit notamment les électeurs plus âgés, 32 % des votants avaient plus de 70 ans. La plupart des électeurs d’Ensemble sont généralement plus aisée comme le rappelle Ipsos, ils “arrivent à mettre beaucoup d’argent de côté”. Pour les votants retraités, 32 % appartient à la catégorie des CSP+ (désigne une catégorie socioprofessionnelle à fort pouvoir d’achat NDLR).
Le parti aurait également bénéficié du soutien d’électeurs de droite. Ipsos estime ainsi que le parti a bénéficié du vote de 20 % des électeurs proches des Républicains.
Rassemblement National : qui se cache derrière sa montée en puissance ?
Depuis quelques années, le Rassemblement National se projette au plus haut de la sphère politique et gagne de plus en plus d’électeurs. Mais qui le parti a-t-il réussi à convaincre au fur et à mesure des années ? Pour s’imposer lors de ce premier tour, le parti à bénéficier du vote d’une large catégorie de personnes, mais les électeurs se retrouvent principalement dans la catégorie ouvrière (57 % des suffrages), chez les employés (44 %) et les jeunes sans diplôme (49 %).
Désormais, le Rassemblement National peut aussi compter sur les retraités. 31 % des électeurs du Rassemblement National sont des retraités, et, à contrario, les moins de 35 ans sont aussi venus s’allier pour faire prendre du poids au comptage des scrutins (32 % des électeurs du RN ont moins de 35 ans).
En revanche, le parti rassemble moins d’électeurs diplômés ou des postes plus impactant. Pour autant, le Rassemblement National a tout de même vu les votants de cette catégorie doublés, passant de 11 % à 22 %.
Mais ces électeurs resteront-ils fidèles à leurs idées et aux partis qu’ils ont soutenu lors de ce premier tour. Il est possible, tout comme les rassemblements qui se préparent pour contrer le Rassemblement National, que les électeurs changent le nom qui était inscrit sur leur scrutin au premier tour de ces élections.
Si, lors de sa première élection présidentielle, Emmanuel Macron avait su séduire une pléthore d’électeurs, pour ces élections législatives, ses idées, représentées par le parti Ensemble, n’ont pas séduites. Pour exemple, Ipsos rappelle que le parti connaît une baisse de 5 points par rapport aux élections législatives de 2022, et de 8 points par rapport à 2017.
En revanche, les électeurs du camp présidentiel sont fidèles au poste. Les électeurs majoritaires ont toujours le même profil, le camp présidentiel séduit notamment les électeurs plus âgés, 32 % des votants avaient plus de 70 ans. La plupart des électeurs d’Ensemble sont généralement plus aisée comme le rappelle Ipsos, ils “arrivent à mettre beaucoup d’argent de côté”. Pour les votants retraités, 32 % appartient à la catégorie des CSP+ (désigne une catégorie socioprofessionnelle à fort pouvoir d’achat NDLR).
Le parti aurait également bénéficié du soutien d’électeurs de droite. Ipsos estime ainsi que le parti a bénéficié du vote de 20 % des électeurs proches des Républicains.
Rassemblement National : qui se cache derrière sa montée en puissance ?
Depuis quelques années, le Rassemblement National se projette au plus haut de la sphère politique et gagne de plus en plus d’électeurs. Mais qui le parti a-t-il réussi à convaincre au fur et à mesure des années ? Pour s’imposer lors de ce premier tour, le parti à bénéficier du vote d’une large catégorie de personnes, mais les électeurs se retrouvent principalement dans la catégorie ouvrière (57 % des suffrages), chez les employés (44 %) et les jeunes sans diplôme (49 %).
Désormais, le Rassemblement National peut aussi compter sur les retraités. 31 % des électeurs du Rassemblement National sont des retraités, et, à contrario, les moins de 35 ans sont aussi venus s’allier pour faire prendre du poids au comptage des scrutins (32 % des électeurs du RN ont moins de 35 ans).
En revanche, le parti rassemble moins d’électeurs diplômés ou des postes plus impactant. Pour autant, le Rassemblement National a tout de même vu les votants de cette catégorie doublés, passant de 11 % à 22 %.
Mais ces électeurs resteront-ils fidèles à leurs idées et aux partis qu’ils ont soutenu lors de ce premier tour. Il est possible, tout comme les rassemblements qui se préparent pour contrer le Rassemblement National, que les électeurs changent le nom qui était inscrit sur leur scrutin au premier tour de ces élections.