Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La fin du bouclier tarifaire sonne comme une nouvelle difficile à accepter pour les Français. Après une année 2023 très difficile, marquée par la réforme des retraites, mais aussi une baisse accrue du pouvoir d’achat, 2024 s’annonce, quant à elle, sous le signe des hausses consécutives. En effet, tandis que le bouclier tarifaire avait limité la hausse des prix de l’énergie à 4% en 2022, puis à 15% en 2023, l’exécutif a décidé sa levée avec une hausse supplémentaire de 10% pour l’électricité dès le mois d’août dernier. Mais une excellente nouvelle pourrait bientôt être d’actualité pour votre portefeuille avec le prix du gaz. Nous faisons le point.
Prix du gaz : des tarifs qui flambent
Sur le pied de guerre, le gouvernement a l’intention de faire des économies et il le prouve, comme le montrent les mesures fortes prises récemment dans le domaine de l’énergie. Dès l’été dernier, il avait ainsi informé les Français qu’une hausse des prix de l’électricité serait à l’ordre du jour le 1er février 2024, tout en précisant qu’elle serait limitée à 10%. Le MWh a, dès lors, refait un bond à 21 euros et devrait, par conséquent, retrouver son niveau pré-bouclier tarifaire début 2025. Une hausse de la facture est donc d’actualité pour les Français avec 8,6% pour les tarifs base et 9,8% en tarifs heures pleines/heures creuses.
Parallèlement, la hausse des prix du gaz, au 1er février 2024, repose sur un principe similaire à celui de l’électricité. Toutefois, le niveau du prix du gaz naturel en Europe connaît, en ce moment, un net recul. Il s’agit de son plus bas niveau depuis 2021, comme le montre le TTF néerlandais, cédé à 22,45 euros, soit un recul de 3,2%. Nos collègues d’Econostrum le confirment : son homologue britannique a, quant à lui, atteint 55,42 pence par thermie, ce qui représente des mesures encourageantes.
Prix du gaz : une chute à l’échelle européenne ?
Selon les analystes d’Energi Danmark, cette chute du prix du gaz naturel est possible car “la fin de l’hiver approche avec des niveaux de stocks élevés”. Cette baisse des prix est également visible face à des températures plus élevées que la normale, en plus d’une demande industrielle et domestique en net recul.
Par exemple, les niveaux de stockage de gaz naturel en Europe sont très hauts. Il s’agit des plus élevés depuis 5 ans alors que la réserve en gaz de l’Union européenne est de 65,9% (71,56% pour l’Allemagne, 60,3% pour l’Italie et 51,3% pour la France), d’après les chiffres de la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI).
Prix du gaz : qu’en est-il pour la France ?
Du côté français, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a enregistré un nouveau recul du prix repère du gaz pour le mois de mars. Cette tendance à la baisse a déjà été remarquée au cours des mois de janvier et de février, ce qui représente une bonne nouvelle pour les ménages.
Il s’agit désormais d’un recul de 5% par rapport à février, qui pourrait se répercuter sur les factures des consommateurs. Toutefois, il est d’ores et déjà à prévoir que cette baisse ne pourra être durable avec l’augmentation significative des tarifs de distribution du gaz, prévue, selon les experts, à l’été prochain.