Deux animaux suspectés d'avoir propagé le coronavirus Illustration Istock
Le pangolin, animal inconnu de tous, était largement pointé du doigt comme étant le fautif du virus meurtrier : le Covid-19. Contre toute attente, une nouvelle étude du CNRS a trouvé les coupables, et le pangolin n'y est pour rien. 

Inconnu de tous jusqu’en 2020, il est devenu l’ennemi public n°1. Sa photo était alors diffusée partout, dans les quotidiens locaux, nationaux, dans les journaux télévisés, le pangolin était désigné coupable d’une des plus grandes pandémies mondiales : le Covid-19.  

Et pourtant, des années plus tard, une équipe du CNRS s’est penchée sur la maladie, et l’animal vecteur de la diffusion du virus. D’après les chercheurs, deux “espèces animales qui seraient les plus susceptibles d’avoir servi d’hôtes intermédiaires du Sars-CoV-2, le virus responsable de la pandémie”.  

Des chiens porteurs du virus  

D’après l’étude des scientifiques, “parmi les espèces identifiées figurent notamment les chiens viverrins et les civettes, deux espèces déjà impliquées dans l’émergence du Sars en 2002 et considérées comme facilitant le passage du virus humain”, rapporte le site CNews

Des chiens porteurs du virus  © Istock

Ces deux espèces ressemblent à priori plus à des ratons laveurs qu’à des chiens, et sont des animaux très courants en Asie. Ces animaux sont réputés pour leur fourrure, expliquant qu’ils se soient retrouvés sur le marché de Wuhan, où les premières traces du Covid ont été repérées. 

C’est d’ailleurs des “séquençages génétiques d’échantillons prélevés sur les stands du marché après sa fermeture, le 1er janvier 2020”, qui ont permis au scientifique de déterminer le rôle de ces deux animaux dans cette vaste pandémie mondiale.

La cause de la propagation phénoménale de ce virus serait due, de toute manière, aux animaux comme semble le confirmer les chercheurs : “ces nouvelles informations vont dans le sens de l'hypothèse selon laquelle la pandémie aurait été déclenchée par l’introduction d’animaux infectés sur le marché à la fin 2029”, explique l’étude.  

Plus inquiétant encore, leur étude, se basant sur l’échantillonnage génétique, révèle que les épidémies pourraient devenir monnaie courante dans les années à venir. “La présence d’autres virus zoonotiques sur le marché, soulignant le risque élevé de nouvelles pandémies liées à la vente d’animaux vivants au sein de villes densément peuplées.”