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Un dispositif XXL. Le lundi 15 juillet, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la mobilisation de plus de 3 000 gendarmes et policiers pour encadrer les importantes manifestations qui auront lieu ce vendredi 19 et samedi 20 juillet dans le Poitou.
Ce déploiement de force inclut des unités mobiles qui arriveront dès mardi, en amont de l’ouverture du campement militant dans la commune de Melle. Le ministre a détaillé ce dispositif lors d’une présentation à la préfecture des Deux-Sèvres, soulignant la nécessité d’une surveillance étroite pour maintenir l’ordre, craignant “des actes d’une très grande violence”.
Jusqu’à 10 000 manifestants sont attendus sur place
Lors de ces manifestations, entre 6 000 et 10 000 personnes sont attendues afin de s’opposer aux mégabassines, dont “un millier de personnes qu’on pourrait qualifier de dangereuses, de violentes ou de radicalisées”, selon Gérald Darmanin. Cette manifestation va se produire un an après les violents affrontements de Sainte-Saoline, qui ont fait près d’une cinquantaine de blessés.
Pour renforcer la sécurité, cinq hélicoptères et une dizaine de drones seront déployés. Ces moyens aériens serviront à surveiller les rassemblements et les manifestations prévues sur le site de la future réserve d’eau à Saint-Sauvant (Vienne) ainsi qu’au terminal agro-industriel du port de La Rochelle. Cette surveillance technologique vise à prévenir tout débordement et encadrer au maximum les débordements qui pourraient se produire.
Le retour des tensions à Sainte-Soline
Les organisateurs du Village de l’eau, incluant le collectif Bassines Non Merci, les Soulèvements de la Terre, Attac, l’union syndicale Solidaires et la Confédération paysanne, prévoient la participation d’au moins 10 000 personnes.
Ce rassemblement intervient à quelques jours des Jeux olympiques et se situe à proximité de Sainte-Soline, où des affrontements violents avaient eu lieu en mars 2023 lors d’une manifestation interdite. Les opposants, réclamant un moratoire sur la construction des méga-bassines, prévoient désormais d'installer un "Village de l’eau", d'organiser des convois à vélo et de mener des actions de blocage.
Des convois de l’Italie, la Belgique et de l’Allemagne
Une quinzaine de convois en provenance de la Belgique, de l’Allemagne et de l’Italie arrivent vers la région. La place Beauvau a déjà interdit l'entrée sur le territoire à une centaine de militants d'ultragauche. Les gendarmes craignent une réédition des événements de mars 2023.
À l'époque, ces manifestations avaient fait 47 blessés parmi les forces de l'ordre, tandis que deux manifestants avaient été plongés dans le coma. Plus de 3.000 gendarmes avaient été déployés, et plus de 5.000 grenades lacrymogènes avaient été tirées en moins de deux heures.