De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Certains vivent le confinement moins bien que d’autres. Depuis le lundi 4 janvier 2021, le Royaume-Uni a décidé de restreindre une fois de plus les libertés de déplacement de ses habitants, mais cela n’a pas empêché le prince William de s’accorder une sortie surprise, rapporte le magazine people Closer. Le duc de Cambridge, explique le tabloïd, aurait contourné la mise sous cloche de son pays "pour la bonne cause", puisqu’il a décidé de venir en aide à une association d’aide aux sans-abri.
Pour autant, si les autorités compétentes ont jugé qu’il était nécessaire d’interdire aux administrés britanniques de sortir de chez eux, ce n’est pas pour rien : la situation épidémiologique s’est considérablement dégradée, outre-manche.
Le troisième confinement en France est-il inévitable ?
En France aussi, la propagation du coronavirus Covid-19 inquiète. La pandémie a fait plus de 66 000 morts sur le seul sol hexagonal et face à l’évolution du virus, le gouvernement a dû renforcer le couvre-feu dans plusieurs départements du pays.
Après avoir préalablement accepté de sacrifier le Nouvel An… Une partie de la presse s’interroge désormais sur la possibilité de lutter contre l’épidémie sans avoir, une fois de plus, recours à des mesures de confinement. "Et si le reconfinement était inévitable ?", questionne par exemple L’Internaute. Un avis partagé par bien des Françaises et des Français, à en croire les témoignages recueillis par 20 minutes. Certains jugent tout de même l’idée assez "insupportable".
Depuis les fêtes de fin d’année, certains élus locaux réclament d’ailleurs des confinements chez eux, à défaut d’une mise en place nationale. C’est le cas du président de la région Grand Est, Jean Rottner. Qu'en pensent les praticiens ?
Troisième reconfinement : les médecins sont formels, il paraît inévitable
"Je pense qu’on ne va pas y couper, puisque l’épidémie progresse", déclarait simplement Philippe Juvin, dont les propos sont repris par L’Internaute, au sujet du troisième confinement en décembre 2020. Il était alors interrogé par les journalistes de CNews, en direct depuis leur plateau. "Plus on va attendre, plus [ce confinement] va être difficile", avait-il d’ailleurs alerté à l’époque.
Il est loin d’être le seul à partager cet avis : Gilles Pialoux, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital parisien Tenon fait la même analyse. Il se risque même à décrire, sans grands détails, la nature de certaines des mesures sanitaires. "On sait très bien que mi-janvier, on aura la sanction de ce confinement light. C’est mécanique", affirmait-il le 5 janvier 2021 aux micros de BFMTV. Avant de se dire "très préoccupé" par "l’arrivée d’une troisième vague sur un plateau qui est à niveau élevé".
Autant de requêtes et de remarques que le gouvernement, ô combien occupé par la campagne de vaccination contre le coronavirus, a fini par entendre. Sur RTL, Olivier Véran a d’ailleurs tâché d’apporter quelques réponses.
Troisième confinement : qu’en dit le gouvernement ?
Conscient des risques engendrés par le coronavirus autant que des problèmes liés à l’incroyable lenteur du rythme de vaccination en France, le gouvernement tient ce mercredi 6 janvier un nouveau conseil de défense sanitaire. Il précède, rappelle le quotidien Midi Libre, la prise de parole du Premier ministre, qui s’était engagé à un point d'étape prévu le jeudi 7 janvier. L’occasion pour l’exécutif, peut-être, d’annoncer un nouveau calendrier.
Avant cela, le 5 janvier 2021, le ministre de la Santé et des Solidarités a essayé d’expliquer certains des problèmes que rencontre aujourd’hui l’Hexagone autant que de clarifier la stratégie du gouvernement. Il a rappelé que la France est aujourd’hui "un des derniers pays d’Europe occidentale à ne pas être reconfinés", un choix sémantique jugé étrange par BFMTV. "L’usage du mot ‘derniers’, plutôt que ‘seuls’, signifie-t-il que la France subira le même sort que le Royaume-Uni ou l’Allemagne ?", interrogent en effet nos confrères sur leur site.
À cela aussi, Olivier Véran a essayé de répondre. D’abord par la négative. "Nous n'en voulons plus et nous nous donnons les moyens de l'éviter", a déclaré l’ancien député, qui fut aussi praticien hospitalier, en parlant d’un reconfinement total.
"Si je vous disais, 'nous ne reconfinerons pas', c'est que je m'inclurais de fait dans la catégorie des prédictologues, dont vous savez que je ne fais pas partie", a cependant précisé Olivier Véran, reconnaissant qu’il n’est pas possible aujourd’hui d’exclure une telle mesure.