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Les pénuries ne sont pas réservées à la terre ferme. Le jeudi 15 décembre 2022, le vol BY718 de la compagnie aérienne lowcost TUI reliant Manchester (Royaume-Uni) à Sharm el-Cheikh (Égypte), initialement prévu pour un départ à 9h55, s'est vu retardé de plusieurs dizaines d'heures. Dans la matinée, les voyageurs sont prévenus : le vol connaîtra quelques minutes de délai en raison des conditions météorologiques défavorables, contextualise le quotidien britannique The Sun newspaper.
Quelques minutes plus tard, le commandant de bord s'adresse aux voyageurs pour présenter ses excuses et annoncer que la société chargée d'approvisionner l'avion en rouleaux de papier toilette et essuie-mains aurait livré, à la place... des boissons aux fruits. Difficile, pour un vol d'une telle durée, de se passer de papier toilette : 5 heures et 55 minutes à l'aller, contre 6 heures et 10 minutes au retour.
A 16h30, l'équipage avait atteint la durée maximum légale de travail
Aux alentours de 16h30, le personnel parvient enfin à récupérer quelques rouleaux de papier toilette dans un autre avion. Seulement voilà : les membres de l'équipage avaient déjà dépassé la durée maximum légale de travail. Un enchaînement d'évènements qui a conduit la compagnie aérienne à reporter le vol au lendemain, où ce dernier a une nouvelle fois accusé deux heures de retard. Les voyageurs ont passé la nuit dans un hôtel proche de l'aéroport. Finalement, ils ont pu s'envoler vers l'Egypte à 11h45, soit près de 26 heures après l'heure affichée de départ.
Un porte-parole de la compagnie a présenté ses excuses au nom de TUI : "Nous sommes sincèrement navrés pour les passagers du vol TOM718 qui a malheureusement été retardé d'une journée entière, en raison d'une combinaison de conditions météorologiques, d'une congestion aéroportuaire et d'un problème technique mineur qui ont fait que le personnel navigant a atteint leur durée légale maximale de travail".