Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Ce lundi 13 mai, les députés ont démarré l’examen du projet de loi sur la fin de vie, qui prévoit d’octroyer, pour la première fois en France, une “aide à mourir” pour certains patients. Si cette réforme est très attendue par certaines personnes, elle demeure source d’inquiétudes pour d’autres, qui craignent la possibilité de dérives. Quels vont être les principaux enjeux de cette étude ? Voici les points clés du débat.
Aide à mourir : une étude qui vient d’être lancée
Durant une semaine, les 71 membres de la commission spéciale de l’Assemblée nationale vont s’attarder sur les 1 900 amendements déposés par des élus issus de tous les partis politiques afin d’effectuer des modifications au texte gouvernemental. Comme le révèlent le Monde, ils démarreront ensuite “le 27 mai un marathon parlementaire qui pourrait durer au moins jusqu’à l’été 2025 [...]en fonction du nombre d’allers-retours nécessaires avec le Sénat. Un long parcours, qui pourrait aboutir à la mise en place de cette “aide à mourir”, réclamée par de nombreux patients concernés.
Aide à mourir : un texte épineux à valider
Tandis que l’examen de ce projet de loi vient de commencer, les problématiques demeurent nombreuses et des points clés cruciaux devront être abordés. Le texte propose ainsi à certains patients de “demander à un médecin d’être aidés à se suicider, via une substance létale qu’ils s’administreraient eux-mêmes ou qu’un tiers pourrait leur administrer s’ils ne peuvent pas le faire”. Pour les députés les plus réfractaires, cette perspective semble difficile à valider, d’autant qu’elle se déploie dans le cadre des soins palliatifs. Une question qui va agiter les débats alors que d’autres points clés sont à traiter. Voici le détail dans le diaporama ci-dessous.