Aide à mourir : les points clés du débat

Pour d’autres élus, il est, au contraire, nécessaire de durcir les garanties autour du discernement avec l’avis d’un psychiatre. Des députés LR défendent ce point de vue.

Pour l’administration de la substance létale, si le patient ne peut le faire lui-même, le texte actuel prévoit qu’il pourra s’agir d’un médecin, d’un infirmier ou d’une “personne volontaire” désignée par le malade. Des députés de tous partis veulent supprimer l’intervention d’un tiers ou encore qu’un soignant puisse réaliser cet acte.

Le texte initial laisse à un seul médecin la possibilité de prendre cette décision, ce qui est contesté. Il est alors réclamé que ce choix soit effectué de manière collégiale.

Enfin, sur conernant les critères d’accès au droit à mourir, des députés souhaitent l’ouvrir dès l’adolescence quand d'autres préfèrent imposer un âge minimal de 20 ans.