Retraite : comment calculer le minimum contributif ?

De nombreux retraités se plaignent d’avoir une pension de retraite trop faible, qui les contraint à s’adapter au quotidien et à rogner sur leur pouvoir d’achat. En effet, alors que la période de la retraite est souvent associée à la sérénité et au repos, elle représente également une perte de ressources non négligeable lorsque le salaire perçu se transforme en pension de retraite. Pour y remédier, le minimum contributif (MiCo) permet ainsi de compléter cette somme d’argent et de profiter d’un revenu minimum plus appréciable. Comment pouvez-vous le calculer ?

Retraite : qu’est-ce que le minimum contributif ?

Le minimum contributif correspond au “montant plancher” de la retraite de base pour les assurés qui ont cotisé la durée légale, c’est-à-dire entre 166 et 172 trimestres suivant leur date de naissance ou qui ont dépassé l’âge de la retraite à taux, soit 67 ans. Il peut, à la fois, s’appliquer aux pensions des salariés du privé, aux salariés agricoles, mais aussi aux artisans et aux commerçants. Pour pouvoir en bénéficier, vous avez toutefois l’obligation d’avoir demandé et obtenu toutes vos retraites de base et complémentaires.

Il convient toutefois de savoir que le minimum contributif, au contraire du minimum vieillesse (ASPA), est imposable. Il s’agit donc d’une prestation supplémentaire, qui vient s’ajouter à la pension de retraite de base et vous offre la possibilité d’atteindre le niveau minimal garanti. Pour en bénéficier, vous devez impérativement avoir cotisé au régime général de la Sécurité sociale. Il est également essentiel de ne pas dépasser le plafond de revenus fixé par la loi, sans quoi le minimum contributif sera automatiquement réduit de l’écart proposé.