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De plus en plus de retraités se plaignent du faible montant de leur pension de retraite et, notamment, de leur difficulté à faire face au coût élevé de la vie. Il faut dire que l’évolution d’un salaire vers une pension de retraite n’est pas sans conséquence puisque la perte de ressources subie par le foyer possède un impact important sur les finances actuelles. Alors que des retraités choisissent de continuer à travailler après leur retraite, d’autres décident de mettre en place des stratégies différentes pour obtenir une somme d’argent décente. Est-il, dans ce contexte, intéressant de surcotiser ? Quelles sont les étapes nécessaires pour augmenter sa pension ?
Retraite : un contexte toujours difficile
Depuis le début de l’année, la question de la retraite est dans tous les esprits avec l’adoption, puis la mise en application de la réforme des retraites. Dans cette situation difficile, les Français vont désormais devoir travailler deux années supplémentaires, mais aussi voir leur durée d’assurance augmenter à 43 annuités. Un coup dur alors que les pensions peinent à atteindre un niveau acceptable et que l’inflation continue à rendre compliqué le quotidien de centaines de foyers.
Pour remédier à cette situation, un grand nombre de retraités fait régulièrement le choix de continuer à travailler après la fin de leur activité professionnelle dans le cadre du cumul emploi-retraite. Grâce aux nouvelles règles mises en place par la réforme des retraites, le dispositif a ainsi évolué, depuis le 1er septembre, ce qui engendre des modifications appréciables et surtout l’obtention de nouveaux droits. Toutefois, il apparaît évident que différents retraités préféreraient avoir une solution plus appréciable pour leur retraite. Pourquoi, dans ce cas, ne pas songer à la surcotisation ? Avec la réforme des retraites, une surcote de 5% a ainsi été validée afin d’améliorer la situation des mères de famille. En surcotisant, il est ainsi envisageable d’augmenter sa pension grâce à une majoration de votre pension, perçue lorsque vous partez en retraite à l’âge légal de départ et que vous avez tous les trimestres nécessaires pour disposer du taux plein. Depuis le 1er septembre, il est ainsi possible d’obtenir la surcote parentale, accordée aux pères et mères de famille. Elle est accordée aux personnes qui peuvent justifier d’au moins un trimestre de majoration de durée d’assurance ou de bonification pour avoir élevé au moins un enfant. Il est également essentiel d’avoir un âge d’ouverture des droits fixé à partir de 63 ans pour les sédentaires. Plusieurs catégories d’actifs ne peuvent pas prétendre à la surcote. C’est, par exemple, le cas des militaires et des fonctionnaires qui bénéficient du départ anticipé. Pour profiter de la surcote, il faut continuer à travailler au-delà de votre âge légal de départ, racheter vos années d’études supérieures ou bien travailler à temps partiel. Dans le contexte du temps partiel, vous avez la possibilité de surcotiser afin que cette période puisse être comptabilisée à temps complet. Il vous faut alors verser un supplément de cotisations calculé en appliquant un taux de cotisation spécifique. Il convient de noter que cette option est limitée à quatre trimestres.Retraite : une nouvelle surcote parentale
Retraite : 3 astuces pour surcotiser