Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Après le passage en force de la réforme des retraites grâce à l’article 49.3, les Français ont durci leur contestation entre manifestations sauvages dans les grandes villes et nouvelle journée de mobilisation très suivie. Toutefois, l’exécutif paraît figé dans ses idées et ne réagit pas aux appels lancés par les syndicats et l’opposition. Alors qu’Emmanuel Macron s’est adressé aux Français lors d’une interview en affirmant des positions tranchées, il semble de plus en plus difficile de voir le gouvernement reculer. Explications.
Réforme des retraites : un gouvernement inflexible
Depuis janvier, la contestation ne faiblit pas en France face à une réforme des retraites controversée, qui engendre un climat social plus que tendu. Alors que les syndicats, l’opposition et les Français demeurent mobilisés, l’exécutif a fait savoir qu’il ne reculerait pas devant les manifestations actuelles. Dans Le Journal du Dimanche de ce 26 mars, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a ainsi assuré que l’exécutif allait poursuivre une feuille de route “réagencée” sans signer “la retraite des réformes”. En clair, le gouvernement d’Elisabeth Borne a bien l’intention de continuer à produire d’autres réformes, aptes à succéder à celle des retraites.
Réforme des retraites : un agenda parlementaire “réagencé”
Toujours selon Olivier Véran, il n’est pas possible de “laisser s’installer l’idée que la violence serait une réaction justifiable ou compréhensible”. Si le porte-parole du gouvernement évoque la nécessité de renouer le dialogue avec les syndicats, il assume le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. D’après lui, il existe toutefois “d’autres [questions] essentielles pour les Français, pour lesquels nous voulons travailler avec eux”, notamment “la gestion des fins de carrière ou la reconversion professionnelle”. Parallèlement, l’agenda parlementaire va connaître des adaptations afin de “répondre aux préoccupations des Français” telles que l’accès aux médecins, les fermetures de classes ou encore l’accès aux papiers d’identité.