Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Hiyam B. est dans une situation de détresse absolue. A 71 ans, elle risque de se trouver à la rue. La septuagénaire risque de se faire expulser de son logement, situé dans le 14e arrondissement de Paris.
En effet, le propriétaire du bien souhaite vendre son logement. De son côté, la retraité se trouve dans la liste prioritaire pour trouver un logement social mais elle n’a reçu aucune proposition, déplore Jean-Pierre Coulomb, du collectif Logement Paris 14, dans les colonnes de Actu Paris.
“C’est une personne qui a des revenus modestes. Avec sa pension de retraite d’environ 1 000 euros par mois, elle n’a pas les moyens de se loger dans le privé”, souligne-t-il. La retraité habite depuis plus de 20 ans dans un petit studio situé au 98 rue Raymond-Losserand. En mars 2019, “elle reçoit un congé pour vente de la part de son propriétaire”, rapporte Actu Paris.
"Elle est handicapée, âgée, fatiguée du cœur…
En mars 2023, la commission de médiation la reconnaît prioritaire pour obtenir un logement social, mais aucune proposition ne lui est faite dans le délai légal de six mois. Pour tenter de faire bouger les choses, Hiyam B. décide de passer par un recours amiable dans le cadre du Droit au logement opposable (Dalo).
“Elle est handicapée, âgée, fatiguée du cœur… Elle ne peut quand même pas se retrouver à la rue ”, s’inquiète Jean-Pierre Coulomb, rapporte Actu Paris.
Pour la soutenir, une pétition a été lancée afin de demander au préfet de suspendre la procédure.