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Au cœur de nombreuses polémiques depuis le début de son mandat, Christiane Taubira traverse actuellement une nouvelle période difficile, sans doute la pire depuis qu’elle a été nommée au gouvernement. En cause : la déchéance de la nationalité, une mesure défendue par l’exécutif et à laquelle la garde des Sceaux n’est pas favorable. Après avoir été une première fois désavouée par le président François Hollande qui a finalement décidé de faire l’inverse de ce qu’elle avait annoncé deux jours plus tôt, la ministre de la Justice doit également composer avec le recadrage du Premier ministre Manuel Valls et ce, tout en étant convaincue que ce projet n’est pas une bonne idée. Une situation difficile et qui, à quelques jours d’un nouveau remaniement soulève une fois encore la question de savoir si Christiane Taubira doit ou non conserver sa place au sein de l’équipe gouvernementale.
"C’est reniement"Non, a répondu Arnaud Montebourg. Ainsi que le rapporte le Canard Enchaîné cette semaine, celui qui a claqué la porte du gouvernement en 2015 conseille à son ex-collègue d’en faire de même. "Tu ne peux pas cautionner la déchéance de nationalité en restant au gouvernement. C’est un reniement", lui a-t-il lâché. Des propos qui n’ont cependant pas eu d’effet immédiat sur la garde des Sceaux, laquelle lui a ensuite rétorqué : "Je suis dans les affres (…) Je m’interroge beaucoup".
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Pourtant, il semblerait que l'option d'un départ ait déjà été écartée. Citée parmi les ministres qui pourraient être concernés par le remaniement, Christiane Taubira est en effet davantage pressentie pour prendre la place de Fleur Pellerin aux commandes de la Culture que pour quitter définitivement l’équipe de Manuel Valls.
En vidéo - Christiane Taubira s'exrpime après le coup de théâtre de l'exécutif