Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
La phrase a été prononcée une heure à peine après les premiers résultats du second tour des élections législatives, Gabriel Attal remettra sa démission dès ce lundi 8 juillet. Mais qui peut succéder au Premier ministre, tout juste élu en janvier dernier ?
Selon la tradition, le leader du parti détenant le plus de sièges à l’Assemblée nationale devrait prendre cette nouvelle position. Or, le constat de ces élections post dissolution est plus complexe. En effet, c’est le regroupement de plusieurs partis politiques, présenté sous l’étiquette du Nouveau Front populaire, qui a remporté le plus de sièges à l’Assemblée nationale, entre 175 et 205 sièges. Parmi les partis représentés sous cette bannière de gauche, La France Insoumise aurait plus de députés siégeant à l’Assemblée (entre 68 et 74). Alors tradition ou pas : Jean-Luc Mélenchon pourrait-il devenir le bras droit d’Emmanuel Macron ?
Une cohabitation impossible
Le ton était déjà donné par l’Élysée quelques jours plus tôt. Emmanuel Macron énonçait clairement ses intentions, tel un électeur ni-ni, il ne gouvernerait ni avec l’extrême droite, ni avec l’extrême gauche. Mais la requalification de l’Élysée est intervenue dans la masse : La France Insoumise, n’est plus considérée comme un extrême. Pour autant, le président de la République a annoncé une prise de position limpide : “On ne gouvernera pas avec La France Insoumise. Un désistement ne vaut pas la coalition”, avait-il expliqué il y a quelques jours rapporte BFM TV.
L’aube d’un débat endiablé se dessine dans la pénombre de la soirée de ces élections ; la cohabitation est-elle possible ? Du point de vue de Jean-Luc Mélenchon, le point est irrémédiable : “le président doit s’incliner et admettre cette défaite”, et faire accéder le Nouveau Front populaire – et peut-être lui-même ? - aux plus hautes fonctions de l’Etat.
Une possibilité qui déplaitPeu de temps après le discours de l’Insoumis, Emmanuel Macron appelait “à la prudence”, estimant que “les résultats ne répondent pas à la question de qui pour gouverner”.
Pour la grande majorité des politologues, et leaders de partis entendus sur les chaînes de télévision le dimanche 7 juillet, Jean-Luc Mélenchon se serait déjà auto-proclamé Premier ministre. Une position loin d’être adoptée par tous, et même au sein de la coalition de gauche.
À commencé par François Ruffin (NFP). Le candidat s’esprimait il y a quelques jours à ce sujet : “Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre”, “ni les communistes ne le veulent, ni les écologistes ne le veulent, ni les socialistes ne le veulent. Et je ne le veux pas non plus", avait-il affirmé comme le rapporte France info. Du côté du socialiste Olivier Faure : “ça ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon” non plus, quand Marine Tondelier assénait le coup de grâce à cette idée : il “n’est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre”, rappelle L’internaute.
Qu’en disent les autres ?
Pour Marine Le Pen, “la situation est intenable”, la question se pose à elle aussi : “Jean-Luc Mélenchon va-t-il devenir Premier ministre ?” s’est-elle interrogée. Le représentant du Rassemblement National, Jordan Bardella, a lui été plus virulent quant à ces résultats en désignant des “alliances politiciennes contre-nature, désignant par tous les moyens” des solutions pour inciter les Français à ne pas voter RN, avant de conclure : “une extrême gauche incendiaire ne mènera nulle part le pays”.
Enfin, pour calmer les tensions, Gabriel Attal, en annonçant qu’il remettrait sa démission ce lundi 8 juillet, a annoncé qu’il tiendra son poste “aussi longtemps que nécessaire”, pour permettre au gouvernement le temps de se former.
Peu de temps après le discours de l’Insoumis, Emmanuel Macron appelait “à la prudence”, estimant que “les résultats ne répondent pas à la question de qui pour gouverner”.
Pour la grande majorité des politologues, et leaders de partis entendus sur les chaînes de télévision le dimanche 7 juillet, Jean-Luc Mélenchon se serait déjà auto-proclamé Premier ministre. Une position loin d’être adoptée par tous, et même au sein de la coalition de gauche.
À commencé par François Ruffin (NFP). Le candidat s’esprimait il y a quelques jours à ce sujet : “Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre”, “ni les communistes ne le veulent, ni les écologistes ne le veulent, ni les socialistes ne le veulent. Et je ne le veux pas non plus", avait-il affirmé comme le rapporte France info. Du côté du socialiste Olivier Faure : “ça ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon” non plus, quand Marine Tondelier assénait le coup de grâce à cette idée : il “n’est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre”, rappelle L’internaute.
Qu’en disent les autres ?
Pour Marine Le Pen, “la situation est intenable”, la question se pose à elle aussi : “Jean-Luc Mélenchon va-t-il devenir Premier ministre ?” s’est-elle interrogée. Le représentant du Rassemblement National, Jordan Bardella, a lui été plus virulent quant à ces résultats en désignant des “alliances politiciennes contre-nature, désignant par tous les moyens” des solutions pour inciter les Français à ne pas voter RN, avant de conclure : “une extrême gauche incendiaire ne mènera nulle part le pays”.
Enfin, pour calmer les tensions, Gabriel Attal, en annonçant qu’il remettrait sa démission ce lundi 8 juillet, a annoncé qu’il tiendra son poste “aussi longtemps que nécessaire”, pour permettre au gouvernement le temps de se former.