Gabriel Attal est offciellement candidat à la présidence du groupe Renaissance© Xinhua/ABACA
Le Premier ministre Gabriel Attal est le grand favori pour diriger le groupe Renaissance, a annoncé ce vendredi 12 juillet 2024 l'ex-président Sylvain Maillard. Le vote se tiendra le samedi 13 juillet.

À en croire l’ex-président du groupe macroniste, Sylvain Maillard, sur le plateau de France 2 le 12 juillet 2024, Gabriel Attal "sera le seul candidat" à concourir pour le poste de président du groupe Renaissance.

Gérald Darmanin et Élisabeth Borne se rétractent 

Cette décision intervient après des discussions internes tendues au sein du camp présidentiel, pour favoriser l'unité au sein du groupe, Gérald Darmanin et Élisabeth Borne ont retiré leur candidature. Le choix de Gabriel Attal semble avoir pour objectif de prévenir les dissensions internes et à consolider l'unité nécessaire à une majorité unie à l'Assemblée nationale. Une réunion prévue aujourd'hui à l'Élysée devrait confirmer cette orientation avant le vote prévu ce samedi 13 juillet.

Engagement et perspective future

D'après BFMTV,le Premier ministre en exercice aurait affirmé lui-même qu'il se présenterait dans un message adressé aux députés Renaissance dont l'AFP a obtenu une copie. Gabriel Attal a confirmé sa candidature en insistant sur la nécessité de travailler collégialement. Il s'est engagé à maintenir ses fonctions de Premier ministre tant que le devoir l’exigera. "Je pourrai siéger sur vos bancs dès lors que le président de la République aura accepté ma démission et qu’avec mon gouvernement, nous expédierons les affaires courantes", écrit-il aussi.

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Selon l'AFP, cette déclaration sera accompagnée d'une d’une profession de foi, dans laquelle il assure qu'il "protégera les Français contre toute coalition gouvernementale" incluant des ministres du RN ou du LFI.

"Avec la dissolution et les élections législatives anticipées, nous avons frôlé la disparition", reconnaît également le Premier ministre dans ce texte, à la veille de son élection probable à la tête du groupe Renaissance qu’il proposera de rebaptiser "Ensemble pour la République".