La procédure de destitution d’Emmanuel Macron risque-t-elle d’être abandonnée ? Guneyev Sergei/Tass/ABACAabacapress
Lancée par La France Insoumise, la procédure de destitution d'Emmanuel Macron a été rejetée ce mercredi 2 octobre par la commission des Lois de l'Assemblée nationale.

C’est la première fois qu’un tel texte était étudié sous la Ve République. Mais la décision est finalement tombée. La procédure de destitution lancée par la France Insoumise à l’encontre d’Emmanuel Macron a été rejetée par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, largement dominée par la droite et Renaissance. Une défaite pour LFI. 

Un texte qui avait peu de chance d’aboutir devant les députés. En effet, à l'exception des insoumis, des communistes, des écologistes et des socialistes, la majorité des groupes sont opposés à cette décision.

Jean-Luc Mélenchon dénonce “le coup d’Etat” d’Emmanuel Macron

Jean-Luc Mélenchon a exprimé son mécontentement sur X (anciennement Twitter). “Insoumis, GDR et Verts ont voté la motion de destitution de Macron. Le RN, LR, macronistes et PS ont voté contre. La motion devra passer sous 13 jours en plénière de l'Assemblée nationale. Le coup d'État de Macron n'a toujours pas le dernier mot”, a-t-il écrit après la décision de l’Assemblée nationale. 

De son côté, le RN s’est opposé à cette procédure estimant qu’Emmanuel Macron n’avait pas à nommer un Premier ministre issu de la gauche. “Cette proposition est un coup de communication, un de plus pour les tenants du chaos”, a taclé le député RN Philippe Schreck.

Le texte, rejeté par 54 voix contre 15 voix, doit être transmis à la Conférence des présidents qui réunit tous les grands patrons des groupes de l’Assemblée. Elle devra décider si ce texte sera examiné ou non dans un délai de 13 jours.