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Nous vous rapportions lundi 31 mars les révélations de deux journalistes à propos du grand-père d'Émile sur le plateau de l'émission de France 5 C l'hebdo le samedi précédent. Ils avaient confirmé à la présentatrice Aurélie Casse le tempérament colérique et violent de Philippe Vedovini ainsi qu'une probable pathologie ancienne dont il souffrirait : la dépression. Au cours du même programme, Ronan Folgoas, grand reporter Police-Justice au Parisien et Arthur Herlin reporter à Paris-Match ne se sont pas arrêté là. Interrogés par la présentatrice, il sont revenus sur le suicide de Claude Gilliot.
Claude Gilliot n'était autre que le prêtre de la famille Vedovini, et officiait en la chapelle du Haut-Vernet, le hameau où le petit garçon a disparu. Agé de 85 ans, pourquoi ce dominicain s'est il donné la mort par prise de médicaments et laissé derrière lui une lettre troublante ? Il faut dire que c'est lui qui avait baptisé Émile. Et si le lien n'a pas été officiellement fait par les enquêteurs entre ce suicide et le décès de l'enfant de 2 ans et demi à l'époque, les deux journalistes eux avaient visiblement des choses à dire.
A la question d'Aurélie Casse "Il avait (le prêtre, ndlr) déjà dit qu'il soupçonnait le grand-père ?", Ronan Folgoas répond : "Oui. (...) Dès le début, il m'a expliqué que Philippe pouvait être quelqu'un qui pourrait être ferme voire un peu agressif avec ses enfants, qu'il l'avait déjà surpris mettre une fessée violente à l'un d'eux. S'il me l'a dit, je pense qu'il en a parlé à un paroissien ou une personne de confiance, et Philippe l'a su.”
Les faits de l'altercation entre Claude Gilliot et Philippe Vedovini sont connus mais n'avaient jamais été aussi clairement explicités. Ronan Folgoas poursuit : "Ayant su également que le Père m'avait accueilli et avait donné une photo à Paris Match, ça a provoqué sa colère. Une colère noire. Il l'a insulté de tous les noms, il lui a dit qu'il ne le reverrait plus et qu'il ferait tout pour le renvoyer de la paroisse - ce qu'il a réussi à faire en septembre".
Et effectivement, Claude Gilliot avait été "débarqué" par sa hiérachie. Ce qui l'avait rendu dépressif. Serait-ce là la raison de son geste désespéré ? Ronan Folgoas, toujours :"Après sa mise au banc, (...) il n'avait pas de raisons concrètes de sa mise à pied. L'évêque ne l'a même jamais reçu. Donc ça lui faisait énormément de mal, parce qu'il avait célébré la messe du baptême d'Émile, le mariage de Marie et Colomban, il était dans cette paroisse depuis vingt ans.”
Deux hypothèses semblent s'imposer : Claude Gilliot s'est-il suicidé parce qu'il ne supportait plus ce "déclassement" ou parce qu'il savait ce qui était arrivé à Émile ? On ne le saura peut-être jamais. Le journaliste de Paris Match conclut sans trancher : "Il ne savait plus vers qui se tourner, il me l'a dit au mois de janvier dernier. Il commençait même à s'inquiéter de ne plus pouvoir célébrer la messe dans sa région d'origine dans le Nord."