Députés
Après les élections législatives de juin et juillet 2024, près d’un quart des députés n’ont pas été reconduits. Certains le vivent mieux que d'autres.

Plus difficile d’en sortir que d’y entrer ? Quelques mois après la fin de leur mandat à l’Assemblée nationale, des députés sortants se sont confiés sur les épreuves qu’ils traversent à BFM. Après la fin de la XVIe législature, ce sont plus de 120 députés qui n’ont pas retrouvé leur place dans l’hémicycle, soit parce qu’ils ne s’étaient pas représentés, soit parce qu’ils n’ont pas été réélus. L’occasion de se pencher sur le sort de quelques-uns d’entre eux (voir ci-dessous). 

Situations variées

“"Moi, j'ai compris que j'étais en train de faire une dépression. Ce passage du trop-plein d'activité à presque rien est très difficile”, explique une ex-députée dont le nom n’est pas divulgué au site de la chaîne d’information. Elle indique avoir demandé “de l’aide à un médecin”. 

Certains de ses confrères et consœurs ont retrouvé leur fonction précédente ou bien de nouvelles. A l’instar de celui des anciens ministres, leurs carnets d’adresse peut-être considéré comme un avantage

D’autres ont pu s’inscrire comme demandeurs d’emploi. Certains font état de réticences de la part des employeurs potentiels de les embauches, ces derniers craignant qu’en cas de nouvelle dissolution, leurs éventuelles recrues soient tentées de se représenter

Les indemnités prévues

Le règlement de l’Assemblée nationale prévoit qu’ils aient accès à une allocation d’assurance mutuelle de retour à l’emploi après la fin de leur mandat n’ont pas encore droit à la retraite et cherchent un poste. Son montant est actuellement de 4 353,31 euros brut par mois  soit 57 % de  l’indemnité parlementaire. Pour l’obtenir, ils doivent avoir cotisé pendant au moins 6 mois et leur indemnisation dure au moins 18 mois (avec des aménagements pour les personnes âgées de 53 ans et plus).  

Vidéo du jour

Ce trombinoscope vous présente quelques exemples de ces personnalités passées par l’hémicycle. 

Fabien Roussel à la tête du PC

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Fabien Roussel à la tête du PC

Le secrétaire national du Parti communiste français a conservé cette fonction et continue de s’exprimer publiquement à ce titre. Il a démenti pendant l’été une rumeur selon laquelle il se serait enregistré comme demandeur d’emploi.  

Robin Reda, conseiller ministériel

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Robin Reda, conseiller ministériel

L’ancien député Renaissance de l’Essonne, toujours conseiller régional d’Île-de-France a rejoint en tant que conseiller le cabinet de Dominique Faure, la ministre en charge du Parlement et des collectivités territoriales.

Bruno Millienne : formateur

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Bruno Millienne : formateur

Loin de songer à prendre sa retraite, l’ancien député MoDem des Yvelines préparait pendant l’été la création d’une société de conseil et de formation à la prise de parole, d’après des information d’Actu.fr 

Catherine Jaouen, militante

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Catherine Jaouen, militante

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