Ce vendredi 31 janvier 2024, Météo-France a placé une vingtaine de départements en vigilance jaune neige-verglas. La liste.
Jean-Marie Le Pen est visé par une réclamation du Parlement européen. Il doit rembourser plus de 300 000 euros pour des frais de mandat qui seraient indus lorsqu'il était eurodéputé, selon des sources proches du dossier rapportées par l'AFP ce lundi 7 octobre.
Montres connectées, bouteilles de vin et autres dépenses inhabituelles
Entre 2009 et 2018, Jean-Marie Le Pen aurait facturé au Parlement européen une série de dépenses jugée inattendue dans le cadre de son mandat d'eurodéputé. D'après un rapport de l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), ces frais incluent notamment des bulletins d'information, stylos, cravates, balances de cuisine, bracelets connectés, lunettes de réalité virtuelle et 129 bouteilles de vin. Des achats qui n'entrent pas dans les dépenses autorisées par la "ligne budgétaire 400" du Parlement, réservée aux dépenses administratives et politiques liées à l'Union européenne.
L'OLAF a également relevé que certains bulletins d'information étaient de simples copier-coller de textes en accès libre, facturés à un prix excessif. Ces éléments ont conduit à une demande d'un remboursement total de 303 200,99 euros, adressée à Jean-Marie Le Pen en juillet 2024.
Un recours devant la justice européenne
Face à ces accusations, l'avocat de Jean-Marie Le Pen, Me François Wagner, a confirmé que l'ancien leader d'extrême droite a déposé un recours devant le Tribunal de l'Union européenne, rapporte La Dépêche. L'ancien président du Front national devra ainsi prouver que les dépenses engagées respectaient les règles fixées par le Parlement. Le tribunal devra maintenant statuer sur la légitimité des remboursements effectués.
Un contexte chargé pour l'extrême droite
Cette réclamation s'ajoute à une autre affaire de détournement de fonds européens qui touche la fille de Jean-Marie Le Pen, Marine. Le procès, en cours depuis fin septembre, concerne des accusations de détournement de près de 7 millions d'euros de fonds européens, utilisés pour rémunérer des collaborateurs travaillant pour le Rassemblement national (RN).