Assemblée nationale
L'année politique 2024 est sans aucun doute la plus folle du XXIe siècle. Les évènements se sont succédés sans interruption depuis les élections européennes en juin dernier. La suite est connue. Toutes les grandes et petites phrases prononcées depuis dans ou en dehors de "l'arc républicain" le sont sans doute moins. Nous en avons sélectionné 12, qui valent leur pesant d'or. Florilège.

Mettez dans un grand sac des remaniements, des élections européennes, une dissolution de l'Assemblée nationale suivie d'élections législatives anticipées, la censure du gouvernement qui en découle puis la nomination d'un nouveau, le tout sans budget voté pour 2025 et avec un déficit qui dépasse de loin les prévisions les plus pessimistes.

Secouez le tout et vous obtenez des dizaines de phrases d'anthologie prononcées face caméra ou en "off", de l'extrême gauche à l'extrême droite. Hommes et femmes politiques habitués aux joutes verbales inhérentes à la fonction comme nouveaux venus se sont lâchés tout au long de l'année 2024. Le président de la République Emmanuel Macron lui-même s'est récemment illustré en se rendant à Mayotte dévastée après le passage du cyclone Chido.

Des punchlines ordurières : de l'animosité même entre politiques du même camp

Les changements fréquents et la tension permanente, qui s'est accentuée un peu plus à l'approche des fêtes, ont mis en avant les "désamours", pour rester courtois, qui peuvent exister entre élus du même bord, ou la vulgarité employée par certain(e)s ministres ayant déjà quelques casseroles à traîner.

Aucun groupe parlementaire ou presque n'est épargné comme évoqué. Le comportement des députés, notamment de La France Insoumise, qui était déjà pointé du doigt depuis leur arrivée en force à l'Assemblée, ne s'est pas amélioré. Mais ils ne sont pas les seuls, loin de là, à y provoquer des remous, sur les sièges comme dans les couloirs.

Vidéo du jour

Découvrez dans notre diaporama ci-dessous un florilèges des pires, des plus drôles ou des phrases les plus cyniques entendues ou rapportées par des sources fiables depuis le début de l'année. 

"Si ce n'était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde"

1/12

En déplacement à Mayotte les 19 et 20 décembre, le président de la République a perdu ses nerfs en lâchant à une foule qui le haranguait : "Si ce n'était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde." Il s'est défendu en affirmant que la cause de ce dérapage était la présence de militants du Rassemblement national spécialement pour l'invectiver."

"Ils sont complètement cons"

2/12

Alors qu'il était à Rio pour le G20 les 18 et 19 novembre, interpellé sur la situation à Haïti et sur le fait que la France serait responsable de l'état du pays, Emmanuel Macron s'est emporté, parlant de la mise à l'écart de Gary Cornille, le Premier ministre local : "Ils sont complètement cons, ils n’auraient jamais dû le sortir, le Premier ministre était formidable".

"Moi, je suis socialiste et je l'assume"

3/12
Emmanuel Macron Nouméa

Un peu plus tard, le 4 décembre rapporte Le Monde, Emmanuel Macron aurait déclaré : "Moi, je suis socialiste et je l'assume" le quotidien signalant qu'il était "l'artisan du crédit d'impôt pour les entreprises..."

"Je vais transformer ton chien en kebab"

4/12
Rachida Dati Chien Kebab

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