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Jean-Paul Rouve a fait ses débuts dans une série sur TF1
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Connaissez-vous vraiment ? Avant de devenir une figure de la comédie populaire, l’acteur originaire de Dunkerque est un jeune disc-jockey pour Radio Corsaire avant de s’initier au théâtre pendant sa scolarité. Son diplôme du baccalauréat en poche, le Nordiste suit des études en sciences de l’information et de la communication à Lille.
Interrogé par Le Parisien, le fondateur de la troupe des Robins des bois est revenu sur sa formation artistique. "Il est vrai que j'ai débuté il y a à peine dix ans, après avoir suivi les cours du centre dramatique du Nord-Pas-de-Calais, ceux d'Isabelle Nanty et du cours Florent. Ensuite, tout s'est emballé grâce aux Robins des Bois, qui nous ont permis d'être vus et réclamés par des réalisateurs", expliquait-il à nos confrères en 2002.
Une formation complète qui lui a notamment permis d’être remarqué par le cinéaste belge Pierre Joassin, lui offrant ainsi son premier rôle dans une fiction. "Ma première scène fut horrible. Je devais embrasser Marina Golovine dans le cou et lui caresser les seins !", se souvient-il avec humour dans une interview accordée à Studio CinéLive.
Dans les années 1990, le comédien est révélé sur le petit écran dans Julie Lescaut pendant plusieurs saisons sur TF1, avant de quitter la série en 1999. "Pendant trois ans, j'ai joué le brigadier Léveil, un second rôle sympa que j'ai arrêté il y a trois ans parce que j'en avais fait le tour et parce que, avec la troupe des Robins des Bois, nous étions demandés par la chaîne Comédie !", confiait-il à l’époque au Parisien, avant de faire les belles heures du groupe Canal+ avec sa bande.
De qui s’inspire son personnage dans Les Tuche ?
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Acteur incontournable du septième art, Jean-Paul Rouve a joué de nombreux personnages à l’écran, remportant un franc succès auprès du public. Parmi ses rôles notables, on retient le collabo Pierre-Jean Lamour dans Monsieur Batignole (décrochant le César du meilleur espoir masculin en 2003), le sosie de Michel Polnareff dans Podium (2004) ou encore celui du directeur de colonie de vacances dépassé par les événements dans Nos jours heureux (2006).
C’est pourtant son rôle de père de famille feignant aux célèbres reliques dans la saga Les Tuche qui va confirmer son succès au cinéma. Une fratrie atypique venue de Bouzolles, inspirée de la famille belge De Becker, aperçue dans un reportage de l’émission Strip-tease diffusée sur France 3. "C'est le bordel effectivement. C'est un peu le bordel, ça fait du bruit, ça bouge. Mais au moins, ça vit et ça aime. Et je crois que c'était la grande leçon de ce documentaire qu'on a vraiment transposé dans le scénario des Tuche", expliquait son réalisateur Oliver Barroux.
Pour incarner Jeff Tuche, l’acteur Jean-Paul Rouve serait inspiré d’un de ses personnages joués dans ses sketchs avec les Robins des Bois, mais aussi de son enfance à Dunkerque. "Quand j'étais petit j'entendais cet accent autour de moi", confiait le quinquagénaire sur Canal+.
Qui est Bénédicte Martin, l’ex-compagne de l’acteur ?
Côté vie privée, Jean-Paul Rouve est très discret sur sa vie amoureuse. On sait seulement que l’acteur a fréquenté la romancière Bénédicte Martin pendant plusieurs années. De leur union est né en 2007 leur fils unique Clotaire, qui a fait une courte apparition dans Burger Quiz (animé à l’occasion par son père) sur TMC en 2019.
Depuis leur séparation, son ex-compagne s’est confiée sur son rôle de mère difficile à assumer pour elle, au site Gonzai. "Je ne me suis jamais reconnu dans les discussions entre mamans ou les réunions parents-profs. Ce rôle de mère ne m’est pas naturel. Et pourtant, ça m’intéresse de me questionner sur ce que je peux lui transmettre malgré cette difficulté effective dans la transmission, donc d’écrire là-dessus", avouait la journaliste et écrivaine en 2018.
Avant de se confier sur un projet littéraire qui ferait sens à son vécu. "Mon prochain livre portera sur la difficulté que j’éprouve à avoir un fils alors que l’univers des garçons m’est assez inconnu. […] J’aurais sans doute trouvé cela plus facile d’élever une fille, un garçon, ça me perturbe", précise la romancière quadragénaire.
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