Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Ce couple pensait avoir réalisé une jolie vente mais la transaction a tourné au cauchemar. En 2010, Laurence Yengo et son mari achètent un loft en duplex dans une impasse de Villeurbanne, dans la périphérie de Lyon (Rhône). Sept ans plus tard, ils décident de le vendre et trouvent rapidement un acquéreur. Mais quelques semaines à peine après la vente, les nouveaux propriétaires découvrent que le bien n’est pas conforme au permis de construire.
En cause, le bâtiment doit être utilisé comme un local commercial et non un appartement, la famille ne peut donc pas s’y installer. “Quand je reçois ça, je n’y crois puisque je suis passée par des notaires” , a expliqué à BFM la nouvelle propriétaire du logement. En effet, le défaut de permis de construire semble surprenant puisque la transaction a bien été réalisée par des professionnels de l’immobilier.
Le couple doit rembourser 400 000 euros en quatre mois
D’après Laurence, il s’agit d’une escroquerie. D'autant qu’après huit ans de parcours judiciaire, la cour d’appel a cassé les deux ventes et le couple de vendeurs doit rembourser près de 400 000 euros en quatre mois. “Je vendais ma maison pour rembourser mes dettes parce que je suis quelqu’un d’honnête mais tout l’argent va partir dans le remboursement de mon crédit, dans le remboursement de ce que je dois” confie en pleurs l’ancienne propriétaire au micro de BFM.
Une impasse financière
De son côté, la SCI (Société Civile Immobilière) qui avait vendu le bien à Laurence et Olivier est dans l’obligation de leur rendre la valeur d’achat initiale soit 240 000 euros. Mais la société est insolvable et ne peut donc pas honorer sa dette.
“Je me retrouve à la rue avec mon mari et mon fils parce que j’ai aussi beaucoup de frais d’avocats, j’ai 19 000 euros d’avocat donc je ne peux pas me permettre pour le moment de payer un loyer” poursuit Laurence.
Le couple est sous antidépresseurs
Les notaires quant à eux sont condamnés à leur verser 32 000 euros pour manquement, mais ce ne sera pas suffisant pour éponger leur dettes. “Je n'ai plus de maison. J’ai la chance quand même d’avoir mes beaux-parents, 81 et 82 ans, qui vont nous héberger” confie la retraitée au micro de BFM. Depuis, le couple est sous antidépresseurs tout comme les nouveaux propriétaires.