SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
IstockAuto, habitation, santé... En 2025, les experts prévoient une augmentation conséquente du prix des garanties indispensables au quotidien des Français. Plusieurs raisons sont avancées par les organismes assureurs pour expliquer cette flambée. Florilège.
Les années se suivent et se ressemblent depuis la pandémie de Covid-19 particulièrement : les prix augmentent et l'on ne comprend pas forcément pourquoi. Pour 2025, ce sont les assurances qui sont indispensables au quotidien des Français qui vont gonfler leurs tarifs. Auto, habitation ou santé/mutuelle, vous avez peu de chances d'y échapper. Comme nous vous l'expliquions en juillet dernier concernant les deux premier cas.
L'information nous est rapportée par Radio France. Ce mois de septembre s'est tenue à Monaco la réunion annuelle des assureurs. A partir de là, les chiffres ont rapidement fuité. Des premières estimations ont été réalisées par des sociétés spécialisées et elles sont décourageantes pour les souscripteurs.
La hausse du prix des assurances pas démentie
Le média public a tenté d'obtenir plus de renseignements mais "aucun professionnel de l'assurance ne souhaite commenter ces chiffres, sans toutefois les démentir."
L'une des explications de ces hausses est toutefois connue. C'est la multiplication des catastrophes naturelles qui coûte de plus en plus cher à ceux qui doivent les indemniser, le privé comme le public puisque la moitié des sommes est prise en charge par l'Etat dans ces circonstances particulières.
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Ainsi, dès le 1 er janvier 2025, une surprime appelée "CatNat" impactera tous les contrats d'assurance auto mais surtout d'habitation. Nous vous parlions d'un passage acté de 12 à 20 %, qui l'a bien été par un rapport du Sénat datant de mai dernier, quand la Caisse centrale de réassurance demandait même 22 %.
Son surcoût devrait au final se situer aux alentours de 15 euros par an, d'après le Directeur général de la Matut au micro de Radio France, qui la place elle à 17 euros, mais qui pourrait aller jusqu'à 18 ou 20 euros d'après nos informations.
Hausse des prix à 4 à 6% pour les contrats d'assurance auto
En plus du surcoût intégré de la CatNat dans les contrats, car les catastrophes naturelles touchent également les véhicules, d'autres critères incitent les assureurs à augmenter leurs prix. Sont pointées : la hausse des tarifs des pièces détachées, celle de la main-d'œuvre et la difficulté de réparation des véhicules électriques qui grèvent la marge des garagistes.
Une augmentation de 4 à 6% devrait donc être appliquée dès janvier prochain, en fonction de votre statut de conducteur. Rappelons que si vous achetez un véhicule 100 % électrique avant le 31 décembre 2024, vous pouvez bénéficier d'une exonération pouvant courir jusqu'en 2025 sur la taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) si c'est votre tout premier contrat.
Explosion des contrats d'assurance habitation jusqu'à 12 %
C'est forcément là que se répercutera de façon spectaculaire la surprime CatNat. En plus d'une hausse à l'année de 15 à 20 euros comme évoqué plus haut, le coût global des assurances habitations pourrait augmenter de 10 à 12%.
Comme l'explique Radio France "cela, quel que soit notre niveau d’exposition au risque, au nom de la mutualisation des prix. Ce qui n’empêche pas certaines compagnies d’assurance d’augmenter davantage les tarifs de la multirisque habitation pour les maisons et pavillons plus exposés aux inondations qu’un appartement situé au huitième étage d’un immeuble."
Autres assurances qui vont bondir : les mutuelles. France Info prévoit des hausses de 6 à 8 %, à cause de l'augmentation du prix des consultations, tandis que RMC évoque celle des soins liés au vieillissement de la population.
Mais le pire est peut-être à venir, toujours d'après France Info : "au printemps dernier, une note du superviseur des banques et assurances, l'ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), chiffrait à près de 160 % l’augmentation du prix des assurances d’ici 2050, dans le pire des scénarios."
