
Alors que le Premier ministre doit être interrogé par la commission d’enquête parlementaire sur "l'affaire Bétharram" le 14 mai prochain, sa fille aînée a révélé avoir été victime de violences physiques...
Une somme d'argent sera prélevée directement sur votre compte bancaire. Dès ce 15 avril, vous allez être (très) nombreux à subir un prélèvement estampillé : "PRÉLÈVEMENT Direction Générale des Finances Publiques". Son montant varie de quelques euros à plusieurs centaines.
Ce prélèvement concerne les propriétaires ayant opté pour un paiement "mensualisé de leurs impôts locaux" (taxe foncière entre autres), confirment nos confrères du Journal du Net. Ce sont ainsi tous les propriétaires d'un bien immobilier, à date du 1 er janvier 2025, ou les détenteurs d'une résidence secondaire, qui devront s'acquitter de cet impôt s'ils ont choisi l'option du paiement mensualisé. Elle permet à quiconque d'étaler ses charges financières en payant de janvier à octobre sans qu'aucune majoration ne lui soit faite. Et fonctionne de la manière suivante :
Prenons un exemple. Si votre taxe foncière s'élevait à 1 000 euros en 2024, la direction générale des Finances publiques vous prélève, chaque 15 du mois, 100 euros. Néanmoins, d'une année à l'autre, votre taxe foncière est susceptible d'évoluer. Les mois de novembre et de décembre permettent alors de régulariser votre situation.
La taxe foncière est de plus en plus chère. En 2023, la valeur locative cadastrale a augmenté de 7,1 % puis de 3,9 % en 2024. En plus de cette "valeur locative cadastrale" s'ajoute bien sûr la partie "cachée de l'iceberg" : le pouvoir des communes qui ont également leur part de responsabilité. Chaque collectivité applique ce que l'on appelle "un taux aux bases d'imposition". Si une partie d’entre elles veille généralement à maintenir le taux de l’année précédente, d’autres choisissent de l’augmenter, et, plus rarement, certaines le réduisent.
Chaque ville prend en compte plusieurs éléments : la hausse des coûts de fonctionnement, le remplacement des recettes perdues (avec la suppression de la taxe d'habitation), ou encore la nécessité d'investir dans des projets locaux (des écoles ou encore des équipements sportifs).
De nombreuses rumeurs affirmaient que la taxe foncière allait augmenter pour les propriétaires de terrasses et de balcons. Il n'en sera rien cette année, confirme le ministère de l'Économie. "Il s’agit d’une fake news. Il n'y a aucun changement en matière de calcul de la taxe foncière pour 2025 et rien de nouveau pour la prise en compte des balcons et des terrasses" évoquait fin mars le ministère de l'Économie et des Finances.