
Jordan Bardella, président du RN depuis novembre 2022, a affirmé au Parisien sa disponibilité à représenter le parti à l'Élysée si Marine Le Pen est condamnée en appel à l'été 2026.
La chasse aux économies continue. Selon les derniers chiffres de TotalEnergies, la consommation d'électricité moyenne d'un Français s'élevait à 2 223 kW par an - soit près de 6 kW par jour - en 2024. Une personne seule, habitant en studio, payait entre 95 et 104 euros en moyenne chaque mois. En 2025, les prix continuent d'évoluer, avec plusieurs augmentations au programme :
Face à cette hausse des prix de l’énergie et l'augmentation inévitable de la TVA sur votre facture d'électricité, chaque geste compte. Pourtant, dans nos foyers, certains équipements continuent de consommer de l’électricité sans que nous en ayons conscience. Parmi eux , le chargeur de téléphone arrive en tête. C’est un réflexe presque automatique : brancher son téléphone, sa tablette ou son ordinateur portable, puis oublier le chargeur sur la prise murale une fois la charge terminée. Pourtant, même sans appareil connecté, ce petit boîtier continue de consommer de l’électricité. En cause, le transformateur intégré, qui reste actif tant que le chargeur est alimenté. Cette consommation invisible est appelée "charge fantôme" ou "consommation en veille".
En moyenne, un chargeur branché à vide consomme environ 0,3 watt. Individuellement, cela semble anodin. Mais dans un foyer équipé de plusieurs appareils électroniques, cette consommation s’additionne rapidement. Un foyer possédant 6 chargeurs branchés en permanence voit sa consommation annuelle grimper à plus de 15 kWh, soit environ 3 euros par an. Cela peut paraître peu, mais ce chiffre devient significatif lorsqu’il est multiplié par des millions de foyers français. Sur une décennie, cela représente une trentaine d’euros pour un seul ménage - et des centaines de milliers d’euros à l’échelle nationale.
Ce gaspillage énergétique est d’autant plus dommage qu’il est facilement évitable. Il s’inscrit dans une série de petits gestes du quotidien qui, s’ils sont ignorés, finissent par peser lourdement sur la consommation d’un ménage.
De nombreux autres appareils électriques, même éteints, continuent à consommer de l’énergie s’ils restent branchés. Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), la consommation des veilles cachées peut représenter jusqu'à 15 % de la facture d’électricité d’un foyer, hors chauffage et eau chaude.
Voici une liste non exhaustive des équipements concernés :
Bien qu’une directive européenne limite la puissance de ces veilles à 0,5 W pour les appareils électriques standards (et à 3 W pour ceux connectés à Internet ou à un réseau de données), cela ne suffit pas toujours à limiter les gaspillages, surtout dans les logements très équipés.
Réduire la consommation fantôme ne nécessite pas de bouleverser ses habitudes. Il s’agit avant tout de prendre conscience des petits gestes qui, cumulés, peuvent faire une vraie différence sur la durée. Voici les actions les plus efficaces :
Ce sont des réflexes simples qui peuvent générer des économies significatives sur l’année. Contrairement à une idée reçue, débrancher régulièrement ses équipements n’abîme pas les prises ni les appareils, sauf cas très spécifiques comme certains ordinateurs ou appareils programmables... Et à condition, naturellement, de la débrancher avec délicatesse et sans tirer sur le fil.
Pour aller plus loin et automatiser ces gestes, il existe des outils simples et accessibles :
Ces équipements permettent d’agir sans contraintes et d’éviter les oublis. Ils sont particulièrement utiles dans les foyers équipés de nombreux appareils électroniques ou pour les personnes qui souhaitent simplifier la gestion de leur consommation.
Dans un contexte où la facture d’électricité ne cesse d’augmenter - notamment avec la hausse de la TVA sur les abonnements prévue à l’été 2025 - la chasse aux consommations fantômes est une réponse concrète, simple et accessible. On ne réduit pas sa facture de moitié en débranchant un chargeur, c’est vrai. Mais en additionnant ces petits gestes, l’impact devient bien réel, tant sur le portefeuille que sur l’environnement.
Changer ses habitudes de consommation électrique, c’est reprendre la main sur une part souvent invisible de ses dépenses, et faire un pas vers un mode de vie plus sobre. Et cela commence parfois par un simple geste : tirer une prise.