Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Des droits sont à payer pour toute donation ou succession. Vous pouvez, en effet, réaliser une donation, de votre vivant, tandis que la succession aura lieu au moment de votre décès : chacune d’elle s’accompagne du règlement de l'impôt sur la somme perçue, également nommé droit à payer. Dans ce contexte, plus le lien de parenté est éloigné, plus le droit à payer est important. Voici les barèmes en vigueur pour les droits de succession en 2024.
Droit de succession : des taux d’imposition précis
Un nouveau barème vient d’être publié pour les droits de succession en 2024. Il demeure inchangé pour les donations et les successions lorsqu’elles sont transmises à des descendants comme les enfants ou les petits-enfants. Les abattements fiscaux restent à déduire en amont et sont à hauteur de 100 000 euros pour les successions et donations entre parents et enfants. Concernant les dons d’argent, un abattement supplémentaire de 31 865 euros est possible si le donateur est âgé de moins de 80 ans et fait don aux enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants majeurs.
Droit de succession : les barèmes en vigueur en 2024
Dans le contexte d’une succession entre conjoints mariés et pacsés, aucun impôt n’est dû. Pour les dons, un barème fiscal reste appliqué, avec les mêmes taux que ceux établis pour les descendants directs. Entre frère et sœur, avant l’application du barème, une déduction de 15 932 euros est appliquée. Pour les donations ou les successions transmises aux parents jusqu’au 4e degré, le taux d’imposition est, comme le précisent nos collègues de CNEWS, de 55% après les abattements. Nous faisons le point, dans notre diaporama, sur les barèmes en vigueur en 2024.