Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une séparation ne chamboule pas que les émotions. La fin d’un mariage, d’un Pacs ou d’un concubinage peut se révéler difficile à vivre sur le plan sentimental et/ou psychologique, surtout après de longues années de vie commune. Mais ce qui complique les choses, c’est quand elle a des répercussions sur le plan financier. Retraite, impôts, succession… bien des questions concrètes sont à aborder lors d’un divorce ou d’une séparation. C’est aussi le cas de la banque.
Anticiper les difficultés
En effet, de nombreux couples gèrent leur budget commun à l’aide d’un compte joint, et certains ont même contracté un ou plusieurs crédits à deux. Les obligations qui pèsent alors sur les co-contractants doivent être étudiées de près et, pour éviter les pièges, les éventuelles difficultés anticipées, en particulier en cas de séparation particulièrement conflictuelle. Même en cas de séparation à l’amiable, l’épineuse problématique du « qui paie quoi ? » peut révéler ou réveiller des antagonismes.
Pour les crédits par exemple, même en cas d’accord à l’amiable sur la répartition des remboursements, la banque n’est pas contrainte d’accepter cet accord. Elle peut exiger que le co-contractant rembourse les dettes initialement attribuées à l’un des deux membres du couple.
Procédures administratives
La présence ou non de tensions plus ou moins vives entre les deux ex-partenaires présente en effet des enjeux financiers : plus les deux parties consentent aux diverses procédures administratives, plus celles-ci seront bien sûr facilitées et le risque de conflit juridique se réduira.
En matière de frais et de procédures bancaires, voici les principaux points d’attention à retenir en cas de séparation ou de divorce.