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Une séparation ne chamboule pas que les émotions. La fin d’un mariage, d’un Pacs ou d’un concubinage peut se révéler difficile à vivre sur le plan sentimental et/ou psychologique, surtout après de longues années de vie commune. Mais ce qui complique les choses, c’est quand elle a des répercussions sur le plan financier. Retraite, impôts, succession… bien des questions concrètes sont à aborder lors d’un divorce ou d’une séparation. C’est aussi le cas de la banque.
Anticiper les difficultés
En effet, de nombreux couples gèrent leur budget commun à l’aide d’un compte joint, et certains ont même contracté un ou plusieurs crédits à deux. Les obligations qui pèsent alors sur les co-contractants doivent être étudiées de près et, pour éviter les pièges, les éventuelles difficultés anticipées, en particulier en cas de séparation particulièrement conflictuelle. Même en cas de séparation à l’amiable, l’épineuse problématique du « qui paie quoi ? » peut révéler ou réveiller des antagonismes.
Pour les crédits par exemple, même en cas d’accord à l’amiable sur la répartition des remboursements, la banque n’est pas contrainte d’accepter cet accord. Elle peut exiger que le co-contractant rembourse les dettes initialement attribuées à l’un des deux membres du couple.
Procédures administratives
La présence ou non de tensions plus ou moins vives entre les deux ex-partenaires présente en effet des enjeux financiers : plus les deux parties consentent aux diverses procédures administratives, plus celles-ci seront bien sûr facilitées et le risque de conflit juridique se réduira.
En matière de frais et de procédures bancaires, voici les principaux points d’attention à retenir en cas de séparation ou de divorce.