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Qui sont les brebis galeuses parmi les entreprises qui emploient en France ? Lundi 11 décembre, le ministre du Travail Olivier Dussopt a réuni les patrons et les syndicats autour d'une thématique sensible : le suivi de la négociation salariale dans les branches. Alors que le sujet des salaires promet de faire des remous, notamment dans le secteur ferroviaire, le ministre est revenu sur les avancées par secteurs depuis la conférence sociale sur les bas salaire le 16 octobre.
34 branches recalcitrantes
Sur le Smic, l'heure était à la désignation des "mauvais élèves". Comprendre : les branches dont les salaires en bas de la grille salariale sont inférieurs au revenu minimum légal français. Réputée bonne élève en Europe, la France a fixé au 1er mai 2023 à un taux horaire brut de 11,52 euros, ou 1747,20 mensuels bruts son Smic indexé sur l'inflation. En terme de montant, elle n'est pourtant que le sixième pays en Union Européenne. Bon premier de la classe, le Luxembourg propose à ses travailleurs un Smic mensuel de 2 508. Juste derrière, les Pays-Bas et l'Allemagne affichent des salaires minimaux à 1 995 et 1 987 euros.
Le bilan français est de surcroît nécrosé par ses branches récalcitrantes. Ainsi sur les 171 branches scrutées par le gouvernement, 34 branches, couvrant pas moins de 2,5 millions de salariés affichent toujours des minima inférieurs au salaire minimum légal. On note toutefois une progression depuis la mi-octobre, date à laquelle 60 branches étaient dans le rouge. Depuis, plus d'uune vingtaine de branches se sont donc mises à la page. Voici les corps de métiers qui rechignent toujours à s'aligner, recensés par le ministère du Travail début décembre.