Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
En cette fin d'année, les Français s'accordent sur un point : la magie de Noël serait quand même plus belle sans l'inflation. Hausse du prix des décorations, des denrées alimentaires, des cadeaux... Et même des sapins ! Malgré les promesses de l'exécutif, les prix peinent à se stabiliser et blessent les Français au portefeuille. Pourtant, ceux-ci ne semblent pas vouloir renoncer aux festivités. Ainsi d’après une étude de l’institut YouGov avec Ankorstore, le budget moyen d’un Français cette année sera de 529 euros, soit un budget plutôt stable par rapport à l'an passé.
28% des Français paieront les cadeaux en fractionné
Pour palier aux soucis financiers, beaucoup mettent en place des systèmes D. Ainsi selon une étude de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), 28% des Français sondés envisagent cette année de payer leurs cadeaux en plusieurs fois. Ce Noël sera donc célébré sous le signe du "BNPL", "buy now, pay later" ou en français, "acheter maintenant, payer plus tard"), qui fait son beurre depuis la crise sanitaire. Ainsi en France, 38 % des consommateurs se sont déjà laissé tenter par ces paiements, avec ou sans frais, selon la Fevad.
Attention à l'endettement
De plus en plus d'enseignes jouent le jeu, Leboncoin par exemple, où le paiement fractionné est disponible depuis un an. 0,5 % de ventes supplémentaires sont réglées par ce biais chaque mois, selon Le Parisien. Attention toutefois, si les mensualités s’accumulent, le surendettement se profile. Contre ce danger, une nouvelle directive européenne devrait entrer en vigueur en France en 2026. Pour chaque achat, les banques devront informer le consommateur du coût total, interroger le fichier des incidents de paiement avant d’accorder ce prêt et mettre en place un délai de réflexion de quatorze jours.