Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La sauvegarde du patrimoine religieux s’impose comme un enjeu important, notamment pour Emmanuel Macron, qui souhaite le placer au centre de sa politique culturelle. Afin d’atteindre cet objectif, il a lancé, le 15 septembre dernier, à la collégiale de Semur-en-Auxois en Côte-d’Or, une collecte de fonds. Avec, en toile de fond, une réduction d’impôt accordée aux contribuables. Nous faisons le point pour vous.
Impôts : une nouvelle réduction fiscale
Le 15 septembre 2023, Emmanuel Macron a annoncé vouloir “mobiliser 200 millions d’euros sur quatre ans” afin de sauvegarder le patrimoine religieux. Pour pouvoir obtenir cette somme, c’est le Parlement qui a augmenté la réduction d’impôt accordée aux contribuables qui veulent faire un don à la Fondation du patrimoine. Plus précisément, les foyers peuvent désormais bénéficier d’une réduction d’impôt de 75%dans la limite d’un don de 1 000 euros par an. Grâce à ce don, il est possible de profiter d’une remise fiscale de 750 euros par an, qui pourra s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2025.
Impôts : la sauvegarde du patrimoine en jeu
Mis en place depuis l’automne, ce mécanisme fiscal n’est toutefois pas nouveau puisqu’il avait déjà été mis en place lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019. Rappelons que les dons vont servir à la restauration d’édifices religieux présents dans de petites communes de moins de 10 000 habitants. Comme le rapportent nos confrères de Capital, “les premiers projets seront sélectionnés au cours du premier semestre 2024 par un comité spécifique liant le ministère de la Culture et la Fondation du patrimoine”. À l’heure actuelle, “500 [bâtiments] sont en péril, fermés au public ou nécessitent d’importants travaux de restauration”.