Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
L'affaire tourne au cas d'école judiciaire. Voici de quoi il retourne : fin 2023, un jeune sanglier poursuivi par des chiens de chasse est recueilli par une famille près d'Arras. Cette dernière, prise d'affection pour la bête, surnomme le marcassin "Toto".
Maladie d'Aujesky ?
Cependant, la détention d'un animal sauvage étant interdite, l'animal est saisi et le parquet de la ville requiert l'euthanasie. En première instance, la cour accepte cette requête d'autant plus que Toto pourrait être porteur de la maladie d'Aujesky. Cette infection virale touche principalement les porcs, mais qui "n'est pas dangereuse pour l'homme", indique un article de l'office fédéral suisse de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires. Toto en est-il atteint ? Des examens vétérinaires contradictoires laissent planer le doute sur le sujet.
Le 12 juillet, la cour d'appel de Douai a confirmé ce jugement. Entretemps plusieurs parcs animaliers, dont celui de Charleville-Mézières ont proposé d'accueillir le sanglier. Par ailleurs, une internaute a lancé une pétition sur le site mesopinions.com, qui a déjà été signée par 29 235 personnes. Une autre action du même genre, sur change.org, a quant à elle recueilli 34200 signatures.
Vers une grâce présidentielle ?
La procédure doit pourtant bien avoir lieu, sans date définie à ce jour. Mais le combat continu. La défense de la famille de la famille Bienvenu, qui avait recueilli l'animal, envisage un pourvoi en Cassation. "Je suis à deux doigts de déposer un recours en grâce présidentielle", a même indiqué Me Camus, l'avocat lors d'un entretien au Parisien.