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Un homme de 57 ans est accusé d’avoir forcé sa femme à se prostituer avec de nombreux hommes. Voilà comment titrent les journaux après que les enquêteurs aient révélé cette nouvelle affaire, qui n’est pas sans rappeler l’inqualifiable affaire des viols de Mazan, dont le procès est toujours en cours.
Voici les faits, après plusieurs années de mariage sous le coup du libertinage, la sexualité du couple dont il est question a basculé. Le mari, accusé dans cette affaire, aurait fini par se montrer violent physiquement et psychologiquement envers sa conjointe, qui raconte péniblement aujourd’hui : “il m’a dit de faire la pute”.
Sous les menaces de son conjoint, la victime a alors commencé la prostitution dans la rue. Finalement, son conjoint se décide à acheter une caravane pour que son épouse puisse recevoir en toute intimité ses clients. Lui, pendant ce temps-là, observait sa femme et ses clients caché derrière un rideau. Pire. Parfois, il demandait à sa fille de 15 ans de l’accompagner. “Il lui disait de fermer ses yeux, boucher ses oreilles, et de ne pas faire de bruit”, raconte la victime, comme le rapporte ParisMatch.
L'insoutenable récit au procès a révélé une personnalité "perverse"
Auprès des policiers, quand la victime vient déposer plainte en 2018, elle raconte son quotidien semblable à l’enfer. Une trentaine de clients par soir, des “gang bang” à répétition avec pas moins d’une quarantaine de partenaires, et des tournages de vidéos pornographiques. Son quotidien était devenu insupportable : “je ne fais quasi plus ça”, se confiait-elle face aux enquêteurs médusés.
Une vie qui l’a rendue malade, puisque la victime a assuré avoir contracté le VIH. Son mari, lui, semblait se réjouir de la situation face à un compte en banque qui se remplissait. Le tribunal estime les profits de cette activité de proxénétisme à 56 000 euros.
C’est pour ces faits que le 8 octobre dernier, le tribunal de Caen demande deux ans de prison dont un avec sursis pour cet homme que les experts ont qualifié de personne “perverse, égocentrique et calculatrice”. Pour toute réponse lors de ce procès, l’accusé, âgé de 57 ans s’est défendu : “elle a toujours voulu me créer des problèmes”. Le verdict sera prononcé le 24 octobre prochain.