De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis le 30 juillet 2024, les recherches pour retrouver Lina, disparue depuis presque un an, ont été relancées dans les Vosges. Cette adolescente de 15 ans, qui a disparu le 23 septembre 2023, reste au cœur de toutes les préoccupations dans sa commune, la vallée de la Bruche. Alors que les investigations reprennent, les habitants craignent de plus en plus le pire.
Reprise des recherches : les conditions météo créent des difficultés
Depuis quelques jours, les gendarmes ont intensifié les recherches dans la forêt d'Anould, située à une quarantaine de kilomètres du lieu de la disparition. Cette zone, d'une superficie de 963 hectares, est maintenant sous surveillance étroite. Une unité spécialisée du génie de l'Armée de terre est également mobilisée pour aider dans les fouilles, cherchant à retrouver des indices ou le corps de l'adolescente.
La zone de recherche a été précisément délimitée après l'annonce récente de la découverte du "profil génétique de Lina" dans une voiture volée, retrouvée il y a quelques semaines dans le sud de la France.
Cependant, les conditions climatiques ont joué contre les enquêteurs. Le jeudi 1ᵉʳ août en fin d’après-midi, des orages violents ont éclaté, accompagnés de grêle, mettant un terme brutal au troisième jour de recherches.
Les recherches ont repris ce vendredi 2 août 2024 pour ce qui devrait être la dernière journée sur le site, selon une source proche de l’enquête citée par Le Parisien. "Les fouilles ont repris ce matin et devraient se terminer dans la journée", a précisé la source. Les enquêteurs s’assurent de bien avoir ratissé la zone avant de clore les recherches.
La reprise des recherches a redonné un peu d’espoir aux habitants des villages voisins, bien que cet espoir soit encore fragile face aux nombreux défis rencontrés.
Une communauté transformée par la disparition
Depuis la disparition de Lina, la vallée de la Bruche, entourée de montagnes et de forêts, a connu une transformation profonde. La vie quotidienne des habitants a été bouleversée. Une retraitée interrogée par Le Parisien exprime la crainte omniprésente : "Chaque jour, on allume la radio et on espère apprendre que Lina a été retrouvée".
Les habitudes quotidiennes dans la vallée ont également été modifiées. L’employée de la supérette où Lina travaillait explique "je ne permets plus à mon fils de se déplacer seul", a-t-elle déclaré au média parisien.
Les habitants ont dû adapter leurs habitudes, "il y a une psychose, les femmes qui faisaient du jogging seules s’organisent pour se regrouper, c’est plus prudent", confie Gérard Desaga, le maire de Saint-Blaise-la-Roche, dans une interview avec le média quotidien.
Soulagement mitigé après le suicide du principal suspect
Le suicide de Samuel G.,principal suspect dans la disparition de Lina, le 10 juillet dernier à Besançon, a apporté un soulagement mitigé aux habitants. Avant que l'ADN de Lina ne soit détecté dans la voiture de l'homme, ce dernier a mis fin à ses jours, privant ainsi les enquêteurs d'un interrogatoire crucial.
Ce développement a provoqué un certain soulagement au sein de la communauté, qui redoutait la présence d'un prédateur en liberté. Une voisine de Lina exprime ce soulagement dasn les colonnes du Parisien : "On se dit qu’il n’y a pas un prédateur qui vit parmi nous, prêt à récidiver". Patricia Simoni, maire de La Plaine, ajoute : "Si c’est bien lui, c’est terrible de se dire que Lina était au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais au moins, on aurait une explication", a-t-elle déclaré au quotidien de la capitale.
Raphaël, un résident de la vallée de la Bruche, peine à retenir ses larmes : "Cela ne nous conduit pas vers l'espoir que nous avions tous, de retrouver Lina saine et sauve. Nous désirons un dénouement, mais pas celui que nous sommes en train de vivre. Je n'espère absolument pas retrouver Lina autrement que vivante", a-t-il confié à RMC.
Malgré ce soulagement, l’incertitude persiste pour le maire de Saint-Blaise-la-Roche, il souligne un climat de doute qui règne toujours, "on garde l’espoir de la retrouver vivante, même si cet espoir s’est amenuisé.Il reste encore de nombreuses zones d’ombre, et ce suicide n’arrange rien. Nous ne pouvons que patienter en attendant des nouvelles de l’enquête", soupire-t-il à nos confrères.