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16 Octobre 2024, il est 19 heures. L'annonce vient tout juste de tomber.Le corps de Lina est retrouvé. D'après le procureur de la République de le Strasbourg, le corps de la jeune fille se trouvait "dans une zone boisée et isolée de la région de Nevers", complètement "immergé dans un cours d'eau situé en contrebas d'un talus".
Une source proche du dossier a confié que ce sont les éléments de l'enquête, et notamment les données GPS du véhicule abandonné par Samuel G. qui ont conduit à cet endroit. Le suspect souhaitait-il alors que le corps de Lina se détériore à vitesse grand V,pour cacher peut-être, des traces de violences, ou tout simplement des traces ADN ?
Un mystère qui reste pour le moment entier, mais la question indiscible doit pourtant se poser :Lina a-t-elle été séquestrée ?
Rappelons-le, Samuel G., 43 ans, est désigné comme le principal suspect dans la disparition de Lina. Il a mis fin à ses jours le 10 juillet dernier, à Besançon. Durant l'enquête de la gendarmerie,des voisins avaient révélé qu'il aurait tenté de séquestrer une autre femme à son domicile en juin,neuf mois après la disparition de Lina
Une tentative d'enlèvement récente
Un voisin se souvient du jour où Samuel G. a été retrouvé pendu dans son appartement. Les pompiers avaient dû utiliser une échelle pour entrer, car le père de Samuel ne pouvait pas accéder à l'appartement. "Son père venait le voir tous les jours, mais comme le fils avait paumé les doubles des clés, il ne pouvait pas rentrer", confie le voisin dans les colonnes de France 3 régions. "Il avait trouvé un mot, il était tout affolé".
Quelques semaines avant son suicide, Samuel G. avait été arrêté par la police. "C’'était en juin", "les policiers sont venus le chercher" rapporte le voisin.
"Il avait séquestré une dame !", raconte le retraité. "Ça faisait quatre, cinq, jours qu'elle était séquestrée au-dessus, et elle a réussi à se sauver et à demander de l'aide à un artisan qui travaillait en bas".
Placé en garde à vue, il avait regagné son logement deux jours plus tard. L'enquête sur cette tentative de séquestration a finalement été classée sans suite en raison de preuves matérielles insuffisantes, selon les informations de France 3 régions.
“Il n’avait plus envie de causer”
Avant de venir vivre dans ce logement en début d’année, Samuel G. y avait déjà passé une partie de sa vie, "il y a longtemps, quinze ans peut-être". "Il retapait la maison avec son oncle", se souvient le retraité. "Quand l'appart a été refait, il a habité en bas et il avait des petits gamins". "Il les amenait faire du vélo, il s'occupait de ses gamins, c'était un bon papa".
Selon lui, Samuel G. était une personne sympathique et sociable. Le comportement du père de famille s’était détérioré après la séparation avec son ex-femme et une garde alterné. Il avait ensuite déménagé pour une autre adresse. "Il était sympa, et après, quand il est revenu, on a vu qu'il avait changé", poursuit le retraité. "Il n'avait plus envie de causer".
“Un profil inquiétant”
Le quadragénaire devait comparaître le 22 juillet pour des vols avec violences commis en août 2023. Il était accusé d'avoir brutalement agressé une nonagénaire. Interrogée par l’Est Républicain, elle s’était confiée sur cette violente agression. Elle explique avoir "senti quelqu’un tirer” son sac “par-derrière". Samuel G. la fait chuter au sol avant de la faire "traîner sur le trottoir". "J’avais les deux genoux en sang. Et puis, il m’a arraché le sac", raconte-t-elle.
Le même jour, il a braqué une supérette, menaçant la caissière avec un couteau. Le père de famille a par ailleurs fait des séjours en hôpital psychiatrique.
Pour l'heure, les fouilles pour retrouver le corps de Lina ont été arrêtées. Elles devraient reprendre