Publié par Suruthi Srikumar, le 20/08/2024

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Barry Christoph/ABACAPRESS.COMBarry Christoph/ABACAPRESS.COMabacapress
L'enquête sur la disparition de Lina s'est accélérée depuis fin juillet, son ADN avait été retrouvé dans une voiture volée. Le conducteur et principal suspect, Samuel Gonin a mis fin à ses jours. Depuis, de nombreux témoignages affluent sur son profil inquiétant.

Lina est portée disparue depuis le 23 septembre dernier. L’adolescente de 15 ans s’est volatilisée alors qu’elle se rendait à la gare de Saint-Blaise la Roche, dans le Bas-Rhin, en Alsace. 

Le 26 juillet dernier, l’enquête prend un tournant après la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée. Le conducteur du véhicule et principal suspect, Samuel Gonin s’est suicidé. 

Psychologiquement instable, il était déjà connu des services de polices. Le 22 juillet, il aurait dû comparaître devant la justice pour deux vols commis à Besançon le 25 août 2023, moins d’un mois avant la disparition de Lina. 

Ce jour-là, il a commis deux délit, il aurait d’abord dérobé le sac d’une femme de 90 ans en la faisant chuter à terre. “Il m’a traînée sur le trottoir, j’avais les deux genoux en sang”, a raconté la nonagénaire, qui a eu 42 jours d’incapacité temporaire totale de travail (ITT). Samuel Gonin s’en serait ensuite pris à une caissière, la menaçant avec un couteau pour lui soutirer 400 euros.

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"Il continuait de harceler ces femmes"

Suite aux révélations sur la disparition de Lina, de nombreux témoignages émergent concernant Samuel Gonin. Le gérant d'un restaurant à Besançon, où Samuel Gonin avait l'habitude de se rendre, raconte avoir été contraint de le “virer” en 2023. Le père de famille avait harcelé plusieurs clientes du restaurant.

“C’était un mercredi soir, je m’en souviens bien. J’avais du monde dans la salle principale. Samuel Gonin se trouvait seul au bar et consommait des verres. Je le connaissais, il était déjà venu par le passé et n’avait jamais posé aucun problème, affirme le restaurateur. Au cours de la soirée, je l’ai vu s’approcher des tables et proposer des verres à des groupes de femmes. J’ai immédiatement ressenti une gêne chez mes clientes”, confie-t-il.

Le patron intervient et demande à Samuel Gonin d’arrêter. “Il m’a dit : “C’est bon, je leur propose juste de boire un verre””. Quelques minutes plus tard, Samuel Gonin récidive. “Il continuait de harceler ces femmes. Je suis venu le voir, je l’ai pris par l’épaule et je lui ai demandé de sortir.”