Un médecin de 40 ans spécialiste des soins palliatifs à domicile en Allemagne est soupçonné d’avoir tué huit de ses patients à l’aide d’un cocktail médicamenteux. Explications.
Bientôt une avancée significative dans l’enquête ? Les mutilations d’équidés se sont multipliées ces dernières semaines dans l’Hexagone, au point de créer un sentiment de panique chez les éleveurs de chevaux. Des animaux torturés puis tués ont été découverts dans de nombreux départements du territoire, sans qu’aucun lien ne puisse être établi entre eux.
Des juments, des chevaux de course, des ânes et même des poneys ont été poignardés ou tués par balle quand ils n’étaient pas morts de peur face à leurs agresseurs. Si les mutilations diffèrent d’une victime à l’autre, les chevaux ont tous eu – ou presque – l’oreille droite coupée et emportée par les malfaiteurs.
Chevaux mutilés : un homme interpellé dans le Haut-Rhin
À l’heure actuelle, les forces de l’ordre ne savent pas grand-chose des personnes qui ont commis ces atrocités. S’agit-il d’individus isolés, qui répondent aux ordres d’un groupe ? Faut-il y voir un effet de mimétisme de la part de sadiques ? Pourquoi les équidés sont-ils les seuls animaux visés ? Faut-il y voir la résurgence de certains rites sataniques ? Toutes ces questions n’ont pas encore de réponse, mais l’enquête progresse.
Comme l’explique Midi Libre, cette dernière a connu une avancée importante lundi 7 septembre avec l’arrestation d’un homme de 50 ans, qui a ensuite été placé en garde à vue dans le Haut-Rhin. Soupçonné d’être l’auteur d’au moins un meurtre de cheval dans l’Yonne, il a été longuement entendu par les gendarmes. Que sait-on de cet homme et qu’a-t-il dit aux forces de l’ordre ? Planet fait le point.
Chevaux mutilés : l'homme interpellé "connu pour des agressions sur des animaux"
L’homme interpellé lundi 7 septembre dans le Haut-Rhin est âgé de 50 ans, a indiqué le procureur de la République de Sens à l’Agence France-Presse, citée par Midi Libre. Son interpellation a eu lieu après qu’une personne pense l’avoir reconnu sur le portrait robot diffusé à la fin du mois d’août.
Sans emploi, il "est connu en Allemagne pour des agressions sur des animaux", a précisé Arnaud Laraize, mais aussi "pour des infractions de stupéfiants" en France. Une perquisition a été menée à son domicile dans la journée mais, d’après le procureur de la République de Sens, ces dernières n’ont pas été "très concluantes".
D’après les informations de BFMTV, il aurait été soupçonné de zoophilie en France comme en Allemagne par le passé et des enquêtes auraient même été ouvertes à l’époque. Il n’a cependant jamais été poursuivi ou condamnés pour ces faits. Le quinquagénaire n’a eu de cesse de clamer son innocence dans cette affaire de chevaux mutilés.
Chevaux mutilés : l'homme interpellé "niait depuis le début"
L’homme arrêté lundi a été relâché après sa garde à vue, a annoncé ce mardi 8 septembre le parquet de Sens à l’Agence France-Presse, citée par La Dépêche. D’après le procureur de la République de Sens, le quinquagénaire "niait depuis le début et son alibi a pu être vérifié".
"Les investigations menées auprès des témoins, l’analyse du bornage de son téléphone et la vérification de ses déplacements dans la journée et la soirée du 24 août ont permis d’établir qu’il n’était pas dans le département [de l’Yonne, NDLR] au moment des faits", ajoute La Dépêche. Mis hors de cause, il est sorti de garde à vue lundi en fin de soirée.
Comme l’explique BFMTV, cet homme est étranger au monde équestre et n’est lié à aucune secte. "Aucun élément en lien avec l’enquête n’a été retrouvé lors de la perquisition de son domicile", conclut la chaîne d’informations.