Affaire Lola : le parquet demande un procès pour meurtre, viol et torture contre Dahbia B.©Ait Adjedjou Karim/ABACAabacapress
Deux ans après le meurtre de Lola, 12 ans, le parquet de Paris a demandé un procès aux assises pour Dahbia B. Accusée de meurtre, viol, torture et actes de barbarie, l'accusée pourrait être jugée pour ces crimes graves.

Le drame qui a secoué la France en octobre 2022 semble se diriger vers une conclusion judiciaire. Le parquet de Paris a demandé que Dahbia B., la principale suspecte dans l'affaire du meurtre de la petite Lola, soit jugée devant une cour d’assises, a indiqué le ministère public au Parisien  ce lundi 16 septembre.

Une découverte macabre

Le 14 octobre 2022, le corps sans vie de Lola, a été découvert dans une malle en plastique laissée dans les parties communes de son immeuble à Paris, dans le 19ᵉ arrondissement. Cette découverte a profondément choqué la France. L’enquête a rapidement conduit à l’arrestation de Dahbia B., une femme de 24 ans, qui vivait parfois dans le même immeuble que Lola

Des détails choquants 

Près de deux ans après le drame, le parquet de Paris a rendu son réquisitoire définitif. Dans un document de 90 pages consulté par RMC. L’enquête a révélé des détails sordides sur le crime, le parquet de Paris a décrit les sévices subis par la fillette comme un "déferlement de violences" physiques et sexuelles, dans "une logique évidente d’humiliation". L'accusée aurait non seulement tué Lola, mais aussi inscrit des chiffres au vernis rouge sous les pieds de la fillette, ajoutant une dimension macabre à l’acte. 

Depuis cet événement tragique, la suspecte a été soumise à de nombreuses expertises psychiatriques. La dernière, effectué début 2024 a confirmé sa responsabilité pénale, décrivant sa personnalité comme ayant une "pathologie sévère" et une "dangerosité criminologique élevée". 

Requête pour un procès aux assises

Le 9 septembre 2024, le parquet de Paris a demandé que Dahbia B. soit jugée devant la cour d’assises pour meurtre, viol, torture, et actes de barbarie. Le ministère public a confirmé le 16 septembre auprès du Parisien que ces accusations pourraient entraîner une peine de réclusion criminelle à perpétuité.