De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 16 octobre 1984, le monde entier découvre le sort du petit Grégory, âgé de 4 ans. Il est retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges.
Quarante ans après, ce crime reste une énigme. Qui a tué Grégory ? Qui est le ou les mystérieux "corbeaux" qui harcelaient sa famille ? Une affaire qui a tout d’un cold case. Depuis 2021, le pôle des affaires non-élucidées du parquet de Nanterre traite des crimes restés sans solution. Pourtant, l’affaire Grégory n’y figure pas.
Le procureur Pascal Prache, à la tête de ce pôle, explique sur RTL que chaque dossier est évalué selon le niveau d’enquête encore actif localement. Or, l’affaire Grégory reste suivie à Dijon, comme l’a confirmé le procureur Philippe Astruc. "Il n'y a plus de cellule, c'est-à-dire un groupe d'enquêteurs qui travaillent à plein temps dessus", expliquait-il. Néanmoins, ces derniers "répondent au cas par cas en fonction des demandes du magistrat instructeur pour tel ou tel acte".
Une affaire surveillée par le pôle cold case
Les parents de Grégory, Jean-Marie et Christine Villemin, se battent pour que l’enquête avance. En 2023, ils ont obtenu de nouvelles analyses ADN et l’utilisation de la reconnaissance vocale pour identifier le "corbeau". Aujourd’hui, l’espoir repose sur la science pour enfin percer ce mystère. Le dossier compte désormais 17 000 pièces de procédure et 42 tomes.
Bien que l’affaire ne soit pas encore entre les mains du pôle cold case, rien n’exclut qu’un jour, ce dernier puisse jouer un rôle clé. "Il y a des échanges très réguliers avec les parquets locaux notamment, afin de déterminer si, encore une fois, nous pouvons apporter une plus-value", indiquait Pascal Prache.