Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
De plus en plus d'actifs reprennent aujourd'hui le chemin de l'école plusieurs années, voire plusieurs décennies après avoir quitté les bancs de la faculté. En cause le plus souvent, une volonté non seulement d'apprendre en vue d'acquérir de nouvelles connaissances et compétences, mais aussi et surtout celle de pouvoir d'autant mieux se vendre sur le marché de l'emploi et pouvoir ainsi prétendre à une rémunération plus élevée.
La quarantaine venue, de nombreux actifs n'hésitent pas à reprendre leurs études par le biais de formations certifiantes ou diplômantes, de cours du soir, ou de formations en ligne. Objectif affiché : acquérir les compétences nécessaires pour leur permettre d'évoluer dans leurs fonctions et être ainsi en mesure de négocier une meilleure rémunération.
Sur le marché de l'emploi, les actifs n'aspirent plus, comme leurs parents, à rester des décennies durant au sein de la même entreprise. Être capable de se vendre sur le marché du travail et d'évoluer au fil des expériences professionnelles est devenue une tendance de fond. D'où l'intérêt pour les candidats de se démarquer tant au niveau des compétences acquises au fil des ans que des cursus et des formations suivis.
La bonne nouvelle tient au fait que de plus en plus de facultés et autres grandes écoles ont pris le parti d'adresser des cours et de constituer des programmes spécifiquement destinés aux salariés. Des formations courtes adaptées aux adultes qui aspirent à développer leurs compétences dans des domaines précis leur sont ainsi régulièrement proposées. Et des cursus qui peuvent donner lieu à l'obtention de titres professionnels ou bien d'une certification professionnelle par validation, plus connue sous l'appellation de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE).
Reste que le fait de renouer avec la vie étudiante n'est pas l'apanage de celles et ceux qui ont atteint la quarantaine. Bien au contraire…
Emploi : pourquoi reprendre ses études à 50 ans ?
Ils sont, en effet, de plus en plus nombreux à souhaiter reprendre leurs études après plusieurs décennies d'activité. La cinquantaine venue, certains actifs n'ont plus forcément pour ambition de continuer à travailler pour le compte de grands comptes. Développer leur propre structure, faire un métier qui leur ressemble et dans lequel ils peuvent davantage s'accomplir et se réaliser peut devenir essentiel.
Changer de métier pour devenir son propre patron et pouvoir ainsi adapter son emploi du temps en fonction de son rythme de vie est une ambition à laquelle de plus en plus d'actifs songent. Et la cinquantaine constitue souvent une période propice à la réalisation de ce type de projets. Mais s'il n'y avait que cela…
Emploi : pourquoi reprendre ses études à 60 ans ?
Si l'âge légal pour partir à la retraite est aujourd'hui fixé à 62 ans dans le secteur privé, il n'en demeure pas moins qu'à l'approche de la retraite, bon nombre d'actifs ne souhaitent plus uniquement travailler pour travailler. Donner du sens à ce qu'ils font, à ce qu'ils produisent au quotidien peut devenir une nécessité. C'est la raison pour laquelle quantité de seniors n'hésitent pas à s'inscrire à l'université et à reprendre des cours au sein de grandes institutions. Ici, l'objectif est souvent double parce qu'au-delà de leur permettre de travailler avec plus de convictions, il est aussi question de leur apporter des connaissances complémentaires pour le plaisir d'en découvrir davantage sur certains sujets.
Apprendre pour découvrir, comprendre et donner du sens à leur activité et à leur quotidien est une aspiration que quantité d'actifs rencontrent en fin de carrière. Et les grandes écoles et autres institutions françaises en ont largement pris la mesure. Elles sont, en effet, nombreuses à avoir mis sur pied des formations et autres cursus inter-âges.