De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'inflation alimentaire est-elle en train de refluer ? Mesurée à 15% sur un an en avril par l'Insee, la hausse des prix dans les seules grandes surfaces serait pourtant désormais plus proche des 18% selon les sociétés d'études comme Circana, pointe un article de BFM. Un constat désolant qui touche la quasi-totalité des économies occidentales et qui plombe le pouvoir d'achat et moral des ménages.
Alors que les prix des matières premières et de l'énergie refluent depuis plusieurs mois, les grands industriels de la consommation se sont engagés à renégocier avec leurs partenaires de la grande distribution pour leur vendre certains de leurs produits moins cher. Mais même la promesse d'un "septembre vert" est d'ores et déjà nuancée par plusieurs acteurs, développe le site.
Après 18 mois de hausse ininterrompue, les prix vont-ils enfin refluer dans les rayons de nos magasins ? Si oui lesquels et dans quelle proportion? C'est justement pour mesurer cette évolution que BFM a lancé le 25 mai "le panier des BFM", mis à jour toutes les deux semaines.
50 produits de grande consommation scrutés
L’étude mesure l'évolution du prix d'un chariot de courses composé de 50 produits parmi les plus achetés par les consommateurs français. Camembert, bouteille de soda, pot de pâte à tartiner, pain de mie, boîte d'œufs, bouteille d'huile de tournesol mais aussi paquet de couches, eau de javel, papier toilette et croquettes pour chat... Les prix de tous ces produits sont relevés dans une cinquantaine de drives, implantés dans 16 zones : Paris, Lyon, Marseille, Toulon... mais aussi la Normandie, la Bretagne, la Côte d'Azur, l'Alsace ou encore la région Centre-Val de Loire...
Chacun des magasins choisis ne se situe pas dans le cœur d'une grande métropole où les prix pratiqués peuvent ne pas être représentatifs, précise l'initiateur de l'étude. Et l es grandes surfaces de la sélection sont localisées toutes en périphérie ou en zones rurales.
La côte d’Azur la plus chère
Pour sa huitième édition, l'étude constate une légère augmentation du prix global de la sélection : 182,33 euros pour son premier relevé d'août, la faute à des hausses notables de la salade et du liquide vaisselle. Mais ce sont surtout les pommes de terre qui poussent cette hausse : le produit cible a augmenté de 23% en deux semaines, ajoute l'étude.
Comme depuis le début des relevés, c'est autour de Nice que le panier de 50 produits reste le plus cher. Il augmente sur deux semaines, comme dans la plupart des régions, à l'exception notable de l'Occitanie et du Grand Littoral. Cela confirme plusieurs études dont une menée en 2022 par l'UFC-Que Choisir. Le département des Alpes-Maritimes est densément peuplé, les loyers des baux commerciaux y sont très élevés, la population y est plus âgée (45,2% ont plus de 60 ans selon l'Insee contre 37,9% en moyenne en France) et dispose d'un pouvoir d'achat important et surtout la région est une des plus touristiques de l'Hexagone.
Consultez notre diaporama de 16 slides, listant les prix du panier par région sur le territoire : du plus cher au moins cher :