Publié par Matthieu Chauvin, le 26/03/2025

3 min de lecture

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Goldorak© Paradisi Alessia/ABACAabacapress
Après Optimus Prime, personnage d'un dessin animé phare des années 80, Transformers, c'est un autre héros de notre enfance et adolescence pour les plus jeunes d'entre nous qui refait surface. Un autre robot célèbre dont vous avez peut-être conservé la réplique dans un carton. Si c'est le cas, ne le jetez pas : il peut valoir son pesant d'or.
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Fulguropoing ! C'est par cette contraction au français hasardeux que Goldorak, héros du dessin animé (que l'on n'appelait pas encore "anime" ou "manga"), Goldorak, le robot de l'espace, attaquait ses ennemis, les fameux golgoths. Créé au Japon, évidemment, en 1975 (ici en photo avec l'un de ses dessinateurs, Go Nagai), il est sans doute le personnage le plus connu des enfants et adolescents nés à la fin des années 60 et dans les années 70. La diffusion du programme en France débuta en 1978 sur Antenne 2 (aujourdhui France 2), et la commercialisation des produits dérivés, dont les jouets, avec. Le succès fut tel que de nos jours, les collectionneurs s'arrachent ceux d'époque et sont prêts à dépenser une petite fortune (surtout au pays du soleil levant et aux Etats-Unis) pour les acquérir, dont sa réplique, nous apprend Marie France. Car dans ce secteur qui compte des millions de nostalgiques, Goldorak est une légende, dans le monde entier.

Certains jouets ciblés par les collectionneurs quel que soit le prix

Ca n'est pas nouveau et ça se répète sans cesse, tout ce qui est vintage revient un jour à la mode. Pour les jouets, c'est une réalité depuis longtemps (ceux de la saga Star Wars, intacts dans leur boîte d'origine pouvant atteindre des centaines de milliers d'euros). Les collectionneurs les achètent simplement pour les exposer dans une vitrine, surtout pas pour s'en servir, un sacrilège ! Ce sont même devenus des objets de spéculation. L'Echo républicain  rapporte ainsi une vente aux enchères ayant eu lieu début mars à Chartres, dans la Sarthe, où deux figurines de Goldorak ont été mises à prix à 700 euros pièce. On ne sait pas à combien elles sont finalement parties... 

Interrogée sur cette vente pour nostalgiques et collectionneurs par le quotidien régional, la commissaire-priseur Caroline Priseur, déclarait : "On propose 200 lots. On a beaucoup de super-héros et quelques objets de rétrogaming. Ils sont tous quasiment neufs, avec leur emballage d’origine. C’est très rare et très important pour les collectionneurs. Je pense qu’on aura de belles surprises."

Goldorak go ! Pourquoi ces jouets se revendent-ils si cher ?

Parce qu'il est rare d'en trouver intacts dans leur boîte d'origine, fabriqués dans les toutes premières séries. Un enfant ne l'aurait jamais laissé tel quel. Et à l'époque, il y a plus de 40 ans, qui pouvait imaginer spéculer sur de tels objets ? Tout repose sur la chance principalement : un lot oublié, perdu qui réapparaît miraculeusement, un stock retrouvé, un colis jamais livré... Reste que même s'il est possible d'obtenir un prix intéressant d'une figurine Goldorak incomplète, il est toujours plus rentable de la proposer "neuve" et emballée comme nous allons le voir.

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De plusiers centaines à quelques milliers d'euros la pièce

Si vous avez la chance de retrouver de vieux Goldorak dans vos cartons ou placards, lisez bien ce qui suit et notez les références. D'après Marie France, le modèle Jumbo Machinder de 60 cm (Shogun Warriors, Mattel, 1978-79) "très convoité et souvent incomplet à cause de ses accessoires perdus" peut se revendre entre 2 500 et 2 800 euros. Le  Goldorak DX Popy GA-37 (1978, Japon), de 1 500 à 4 000 euros avec la boîte. Dans le haut du panier, le Goldorak Popy GA-50 (avec Spazer, 1979) peut atteindre 5 000 euros, "neuf sous blister". Le modèle  Gokin en métal (Die-cast, Popy/Bandai), peut lui grimper jusqu'à 1 500 euros.