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IstockDépenses contraintes
Dans un article paru dans l'édition du Parisien du 18 mars dernier, on apprenait que les dépenses contraintes pouvaient représenter jusqu'à la moitié des revenus de certains de nos compatriotes. Une tranche d'âge est particulièrement concernée et la facture est particulièrement salée. Les seniors sont eux bien mieux lotis.

Le Parisien  dévoilait récemment une étude LesFurets.com avec CSA Research* détaillant les dépenses contraintes des foyers français. Et pour certains, elles sont tout simplement exorbitantes. Ainsi, on apprend qu'elles représentent 1 143 euros par mois pour la moyenne générale de nos compatriotes (soit 35 % des revenus), 1 313 euros par pour les 24-35 ans et... 1 472 euros par mois pour les 35-49 ans, matraqués par les charges fixes. Les seniors s'en sortent beaucoup mieux avec une moyenne mensuelle de 893 euros.  Les raisons principales étant que ces derniers sont définitivement propriétaires de leur logement et n'ont plus de crédit à rembourser.

Dépenses contraintes : jusqu'à 55 % des revenus des femmes CSP

Le quotidien souligne avec raison que la quarantaine est l'âge où l'on est censé être au top professionnellement, idéalement avec une situation familiale stable. Mais en réalité, c'est à ce moment de notre vie que l'on doit payer le maximum de dépenses contraintes (loyer, crédits, alimentation, assurances, énergie...).  Cédric Ménager, Directeur général des Furets.com explique qu'entre "35 et 49 ans,  les ménages sont exposés à toutes les dépenses, le logement leur coûte encore cher et ils élèvent les enfants." Quiconque a été dans cette situation ne pourra qu'acquiescer.

Ainsi, 46 % de leurs revenus nets sont consacrées à ces frais fixes. C'est encore pire pour les femmes de cette même tranche d'âge (vivant seules avec enfant par exemple) pour lesquelles ce montant passe à 55 % si elles sont d'une catégorie professionnelle supérieure.  Dans les deux cas selon l'étude, le remboursement du crédit immobilier revient en moyenne à 720 euros   par   mois, le crédit automobile à 220 euros, le carburant à 143 euros ou encore les crédit à la consommation à 175 euros.

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Dépenses contraintes : une hausse   générale de 1 % sur 1 an

Pourtant   affirme   Cédric Ménager, ces dépenses contraintes, en prenant compte l'ensemble des foyers, ont augmenté de seulement 1 % sur un an, moins que l'inflation. Une quasi stabilité  en trompe-l'oeil d'après-lui,  car si certaines factures (crédits immobilier et auto) baissent face à la hausse de celles des assurances auto ou santé "Cela révèle surtout qu'il y a moins d'achats de logements, de voitures, que ces marchés sont grippés."

Dépenses contraintes : l'apparition de l'effet "Tanguy"

Les dépenses contraintes des 18-24 ont elles baissé de 18 % sur 1 an : de 1 275 euros par mois  à 1 050 euros !  La   cause  : ils restent habiter plus longtemps chez leurs parents, voire reviennent s'y installer s'ils ne trouvent pas de logement  ou ne parviennent pas à surmonter les effets de l'inflation (problèmes financiers). Mais revenons à la population moyenne. Retrouvez dans notre diaporama ci-dessous les 16 points de dépenses contraintes principaux des Français et leur coût mensuel en partant des moins chers.

 *L'étude a été réalisée entre le 22 et le 29 janvier 2025 auprès de 2050 personnes représentatives de la population française, âgées de plus de 18 ans

Téléphonie mobile : 33 euros

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IllustrationCoût mensuel téléphonie

La téléphonie mobile représente en moyenne 33 euros de dépense contrainte par mois pour les foyers français.

Frais bancaires : 35 euros

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IllustrationFrais bancairs

Les frais bancaires représentent en moyenne 35 euros de dépense contrainte par mois pour les foyers français.

Internet et la télévision : 48 euros

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IllustrationDépenses contraintes Internet et télévision

Internet et la télévision représentent en moyenne 48 euros de dépense contrainte par mois pour les foyers français.

Assurance scolaire : 48 euros

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IllustrationDépense contrainte assurance scolaire

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