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Les excès de vitesse et le franchissement d’un feu rouge ne seront bientôt plus les seules infractions verbalisées par les radars. Si, comme l’explique Radars-auto.com, ces dispositifs sont capables depuis 2019 de vérifier qu’un véhicule est bien assuré, ils pourraient bientôt également contrôler la validité du contrôle technique. Obligatoire tous les deux ans à compter des quatre ans d’une voiture, il vise à améliorer la sécurité des automobilistes en identifiant les éventuelles défaillances techniques. Pourtant, près de 560 000 véhicules circulent sans qu’il ne soit valide, estime le Conseil National des Professionnels de l'Automobile. Et près de 40% des usagers, soit 10 millions de véhicules, le passent avec du retard.
Des chiffres conséquents qui pourraient avoir un impact important sur la sécurité routière, estime le député Damien Pichereau. Ce dernier a donc demandé au secrétaire d'État chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, si les radars automatiques pourraient à terme sanctionner ces infractions, rapporte le Radars-auto.com.
A quelles sanctions faut-il s’attendre ?
Selon le Code de la route, rouler sans contrôle technique est sanctionné par une amende de quatrième classe, c’est-à-dire une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros si elle est payée dans les trois jours et majorée à 375 euros en cas de retard de paiement. La contravention peut même atteindre 750 euros si le délai est dépassé de 45 jours, précise le spécialiste du contrôle technique Dekra Norisko. En revanche, cette infraction n’entraîne pas de retrait de point et s’applique au propriétaire du véhicule et non à celui qui le conduit au moment du contrôle.