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La commission technique indépendante mise en place par Ségolène Royal après l'affaire Volkswagen a remis vendredi son rapport final compilant les tests de 86 véhicules. Le problème : les résultats ne permettent pas d'exclure que d'autres constructeurs de voitures diesel ont recours à des logiciels tricheurs.
La commission pointe en effet de "nombreux dépassements" des seuils retenus lors de ces tests et affirme que certains véhicules présentent des "écarts importants" même en conditions d'homologation. Face à cela, elle appelle à de nouveaux tests "afin d'évaluer s'ils ne doivent pas faire l'objet d'un retrait de leur certificat d'homologation", rapporte l'AFP.
"Il n'a pas été possible d'avoir accès à l'ensemble des logiciels embarqués"
Impossible de savoir si d'autres constructeurs trichent. "Il n'a pas été possible d'avoir accès à l'ensemble des logiciels embarqués, et donc aucune analyse des logiciels n'a été effectuée (…) La commission ne peut donc pas se prononcer définitivement sur la présence ou absence de logiciels ‘tricheurs' dans les véhicules testés", a indiqué la ministre de l'Environnement.
En septembre dernier, un scandale éclaboussait Volkswagen. Le constructeur automobile était accusé d’avoir équipé certains de ses modèles d’un logiciel permettant de truquer les résultats d’émission de polluants. Avec des dizaines de millions de véhicules concernés.