La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Faire un plein d'essence devient de plus en plus onéreux. D'après Le Midi Libre, le prix du litre de gazole a atteint la somme historique de 1,5583 euro lundi 18 octobre. C'est le moment pour le gouvernement d'explorer de nouvelles pistes pour aider les automobilistes à faire face à la hausse des prix du carburant, qui risque d'avoir un impact important sur le pouvoir d'achat des Françaises et Français. Gabriel Attal a annoncé que l'exécutif travaillait actuellement sur un dispositif en ce sens, dispositif qui doit être annoncé en fin de semaine. Quelles sont les solutions attendues ?
Selon le quotidien régional, l'idée d'un "chèque carburant" serait dans les tuyaux du gouvernement. Bruno Le Maire s'est montré favorable à la création de cette aide qui permettrait aux personnes les plus précaires de bénéficier d'un plein moins cher. Le ministre de l'Économie a par ailleurs évoqué sa réticence au sujet d'une "injuste" baisse des taxes sur le carburant. À titre d'exemple, il explique qu'un centime de baisse représente un trou d'un demi-milliard d'euros dans les caisses de l'État.
Carburant : 11 millions de Français ont besoin de leur voiture pour aller travailler
Une solution qui plaît pourtant à d'autres personnalités politiques, dont Anne Hidalgo, la maire de Paris. La candidate à la présidentielle a fait valoir le fait qu'onze millions de salariés français ont besoin d'utiliser leur véhicule quotidiennement pour se rendre sur leur lieu de travail. Face à ce problème, l'ex députée Valérie Pécresse appelle à une meilleure prise en charge des frais kilométriques par les employeurs. Pour rappel, les entreprises prennent actuellement en charge la moitié des forfaits kilométriques.
Quelles sont les autres options qui pourraient être adoptées par le gouvernement ?
Carburant : que peuvent faire les distributeurs ?
Face à la hausse des prix du carburant, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a appelé les grands distributeurs à faire un geste pour leurs clients. Plusieurs supermarchés ont joué le jeu : parmi eux, Carrefour et Casino qui ont décidé d'offrir des bons d'achat aux automobilistes qui viendraient faire leur plein dans certaines de leurs stations. Les centres commerciaux E.Leclerc, de leur côté, ont annoncé vendre leur carburant à prix coûtant jusqu'au 30 octobre dans toutes leurs stations-services françaises. Est-ce vraiment là que se situe le problème ? "Pour limiter l'envolée des prix, je ne vois qu'un moyen : que les taxes soient diminuées", a de son côté indiqué Michel-Edouard Leclerc.
Carburant : les opérations à prix coûtant suffisent-elles ?
Au micro de France Info, le président du groupe Système U a souligné que le problème ne résidait pas dans la marge des grands distributeurs. "Oui, on est évidemment prêts à faire des week-ends prix coûtant, mais cela ne changera pas grand-chose. C'est vraiment quelques centimes", insiste Dominique Schelcher. Selon lui, la solution est entre les mains du gouvernement et pourrait éventuellement passer par des aides ciblées pour les automobilistes les plus précaires. Le président du groupe rappelle également que les opérations de carburant à prix coûtant seront "interdites en communication avec la nouvelle loi Climat à partir de l'année prochaine". Les supermarchés sont en mesure de faire ces opérations car ils dépendent moins financièrement de la vente de carburant que du reste de leurs activités. Ce n'est pas le cas des stations-services hors grande distribution, où elle représente 40 à 70% de l'activité. "Ce serait impossible de faire du prix coûtant", assure auprès de Capital Francis Pousse, président de la branche propriétaires-exploitants de stations-services du CNPA.