
Deux voisins de la famille Vedovini affirment avoir aperçu le petit garçon peu avant le signalement de sa disparition. Mais les deux témoignages sont contradictoires et l’hypothèse d’une confusion est...
C'est le moyen de paiement qui vous fait perdre le plus d'argent : le titre-restaurant. D'après les chiffres des Echos, "chaque année, 10 % des titres qui sont émis ne sont pas utilisés, ce qui représente 700 millions d’euros", ou 145 euros par salarié. Cette somme mirobolante risque de s'accentuer cette année : le 1er janvier 2023, la valeur des titres-restaurants a augmenté.
Dans un contexte d'inflation galopante, le montant maximal exonéré de cotisations sociales pour les employeurs est passé de 6,50 à 5,92 euros. Ainsi, les entreprises peuvent désormais verser jusqu'à 13 euros de titres-restaurants par jour, contre 11,84 euros auparavant.
La numérisation des chèques repas aurait participé à la recrudescence du phénomène, selon Catherine Coupet, co-fondatrice d'Open!Eat. "Lorsque ces chèques repas n'étaient encore que sur support papier, le 0,5% périmé était remboursé en fin d'année par les émetteurs à leurs clients et redistribués aux oeuvres sociales des entreprises, comme imposé par la loi. Depuis 2014 et la possible dématérialisation des titres, on est passé avec la carte à 10% des sommes non dépensées", explique-t-elle dans les colonnes de nos confrères.
Cette perte peut s'expliquer par le plafond quotidien autorisé, passé à 25 euros le 1er octobre 2022, ou encore par la généralisation du télétravail depuis le début de la pandémie de Covid-19. Et pourtant ! A ce jour, les titres-restaurants peuvent être utilisés à de nombreuses fins : pauses-déjeuner certes, mais aussi courses alimentaires ou dîners au restaurant.