Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Pour lui, la pratique est "accessible à tous". Pourtant, d’ordinaire, lorsque les mots "cryptomonnaie", "bitcoin" et "blockchain" sont évoqués, les moins technophiles ont tendance à se sentir légèrement dépassés par le phénomène.
La cryptomonnaie, parfois appelée "crypto", est une forme de monnaie qui existe seulement sous forme numérique et qui utilise la technologie de la "blockchain" (ou chaîne de blocs) pour crypter et décentraliser les échanges.
"Un crypto-actif n’est pas une monnaie. Sa valeur se détermine uniquement en fonction de l’offre et de la demande", précise le site de l’Autorité des marchés financiers. Parmi les crypto-actifs les plus connus, et reconnus, on retrouve le fameux bitcoin, l’un des pionniers du système, mais aussi le ripple, l’etherium, le litecoin ou encore le dogecoin.
Ces dernières années, de nombreux quidams ont fait fortune en investissant dans ces monnaies d’un genre nouveau.
"J’ai commencé à m’y intéresser il y a une dizaine d’années, à l’époque où on commençait tout juste à parler du bitcoin", nous raconte Ahmed, un demandeur d’emploi de 34 ans. "Mais hélas, à l’époque, je n’en ai pas acheté. Aujourd’hui, je serai très riche", poursuit-t-il.
"On peut tout acheter avec des cryptomonnaies"
Au fil des ses recherches, Ahmed s’aventure sur le darknet, curieux de savoir comment à quelles fins cette nouvelle monnaie pouvait être utilisée. "Je me suis intéressée à la cryptographie, c'est-à-dire la manière de coder les transactions qui permettent d’être anonymes. Sur le darknet, on pouvait dès lors acheter tout et n’importe quoi avec des cryptos, du pass Vigik qui ouvre toutes les portes à des services d’assassinat", s’étonne le trentenaire.
Mais ces transactions ne l’intéressent pas vraiment. En revanche, il découvre aussi que certains sites, comme Bitrefill, proposent d’échanger les bitcoins et autres monnaies virtuelles contre des bons d’achat ou des cartes cadeau. "On peut aussi changer ses cryptos contre des euros, mais il y a souvent une taxe de l’Etat", ajoute Ahmed.
Ce qu’il faut faire pour investir dans la bonne monnaie
Ce n’est qu’au moment du premier confinement qu’il décide vraiment de sauter le pas, et d’acheter ses premières cryptomonnaies. "A l’époque, les gens ne savaient pas quoi faire de chez eux, et beaucoup se sont mis à investir dans la crypto", explique le jeune homme.
Il ne s’y est pas pour autant pris à l’aveugle. Conseillé par un ami, il s’est rendu sur des plateformes d’exchange, comme Kraken, Bidance, Coinbase, pour acheter ses devises.
"Il y a une phase de reconnaissance, on doit fournir une pièce d’identité, montrer qu’on est détenteur de fonds, donc il y a tout de même un traçage de l’argent à minima", ajoute Ahmed.
Quant à savoir dans quelle monnaie investir, face aux centaines de références qui inondent le marché des cryptomonnaies, il existe également quelques astuces.
Il y a des sites qui permettent de voir le classement des capitalisations des cryptos, avec évidemment en première place, le bitcoin, et on peut également se rendre sur les sites des projets pour se renseigner sur les investisseurs… De nombreux sites font également des revues et des analyses sur le secteur - Ahmed
"1200 euros pour 60 euros investis"
"En tant qu’investisseur, cela me prend moins de cinq minutes pour acheter de la cryptomonnaie. Et pour savoir dans quoi investir, c'est une veille sporadique qui peut prendre, au maximum, quelques heures par semaine, pas plus. Mais si je voulais vraiment faire une spéculation, ça prendrait bien plus de temps", souligne t-il.
Moyennant, donc, quelques minutes par jour, il arrive à observer de sérieux gains lorsque la valeur de ses monnaies flambe. Avec, toutefois, le risque de se louper complètement. "La valeur d’une cryptomonnaie peut exploser en quelques jours, et on peut se faire des centaines d’euros... Ou en perdre. L'important, c'est que cela s'équilibre", précise Ahmed.
Il fait valoir l’exemple du Dogecoin, la cryptomonnaie d’Elon Musk, qui ne fait que grimper. "J’avais investi 60 euros, et à un moment, la valeur représentait 1200 euros".
Pour autant, le trentenaire n’est pas pressé de "vendre" ses gains ou de les convertir en euros. Il laisse ses cryptos dormir dans un "cold wallet", dans l’espoir qu’elles prennent encore plus de valeur à long terme.
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