De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un meurtre gratuit ou une vengeance démesurée ? Les enquêteurs cherchent toujours à le savoir, quatre jours après la découverte du corps sans vie de Lola, 12 ans, vendredi 14 octobre. L'adolescente se trouvait à l'intérieur d'une malle, les pieds et les mains liés, le visage scotché et présentant d'importantes blessures au niveau du cou. Deux inscriptions se trouvaient également sur la plante de ses pieds : un 0 sur le pied droit et un 1 sur le pied gauche, écrits en rouge. Quelle est la signification de ces signes ? Les policiers ne le savent pas encore.
Meurtre de Lola : une marginale aux propos "incohérents"
Très vite, grâce aux caméras de vidéosurveillance de l'immeuble, les enquêteurs identifient Dahbia B., qui fait figure aujourd'hui de principale suspecte. La jeune femme de 24 ans est décrite comme marginale par des proches et était hébergée de temps en temps dans un appartement de la résidence, où vit sa soeur. Citée par Le Parisien, cette dernière explique que la suspecte tenait "des propos décousus et incohérents" lors de "discussions obsessionnelles" à propos de "l'amour" et du "ciel".
Lors de sa garde à vue, la principale suspecte a livré des aveux circonstanciés aux forces de l'ordre, avant de se raviser par la suite, expliquant avoir en fait raconté un "rêve", explique Europe 1 : "La voilà qui affirme s'être défendue face à un mystérieux agresseur au couteau puis s'être battue contre un fantôme. Elle le jure, jamais, elle n'aurait pu tuer un enfant". Est-elle folle ? Pour l'heure, seul un examen de comportement psychologique a été mené et, selon Europe 1, ce dernier "n'a pas mis en évidence de péril psychique et son état a été jugé compatible avec la mesure de garde à vue". Mise en examen pour meurtre, viol, actes de torture et barbarie, elle a été incarcérée à la prison de Fresnes (Val-de-Marne).
Pour l'heure, le dossier repose uniquement sur ces aveux de Dahbia B., car le meurtre a eu lieu dans le huis clos de l'appartement, sans caméra ni témoin. Les enquêteurs ont tout de même pu reconstituer les 91 minutes qui se sont écoulées entre l'entrée de Lola dans son immeuble et la sortie de la suspecte, seule. Voici ce qu'il s'est passé dans ce laps de temps.