Mort d'Émile : l'hypothèse du corps déplacé par un tiers humain toujours plébiscitée par les habitantsIllustrationabacapress
L'enquête sur la disparition du petit Émile s'est soldée tragiquement. Avec une hypothèse d'un déplacement du corps toujours défendue par les habitants.
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Après des mois d’inlassables recherches, les traces du petit Émile ont finalement été retrouvées le 30 mars 2024 à quelques kilomètres du Haut-Vernet, où il avait disparu le 8 juillet 2023. Si son crâne a tout d’abord été repéré, d’autres ossements ont pu être récupérés, tout comme certains vêtements appartenant au petit garçon. Si les analyses sont encore au cours pour savoir quels sont les événements ayant entraîné le décès d’Emile, chacun possède une hypothèse sur cette tragédie. Pour les habitants du Haut-Vernet, le plus vraisemblable reste la probabilité d’un corps déplacé par un tiers humain. Précisions.

Mort d'Émile : une issue tragique à l’enquête

C’est une randonneuse qui a fait la macabre découverte, le samedi 30 mars, la veille de Pâques, à moins de 2km du village. Lors d’une promenade, elle a remarqué le crâne et les dents du petit garçon avant que, deux jours plus tard, à 150 mètres en contrebas, on ne découvre son tee-shirt, ses chaussures et sa culotte. Les analyses effectuées sur le crâne montrent des morsures post-mortem et des fissures, également réalisées post-mortem. Aucun traumatisme ante-mortem n’a toutefois été révélé.

Si ces premières constatations n’ont pu définir les causes du décès, elles ont toutefois permis d’observer que les ossements n’ont pas été enfouis, mais qu’ils ont été soumis à différentes températures. Alors que de nombreuses recherches et battues ont été réalisées dans cette zone, jusqu’à présent, aucune trace du garçonnet n’avait pu être retrouvée. Comme le rapportent nos collègues de France 3, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, a notifié que la zone était difficile d’accès et que les températures, au moment des fouilles, avoisinaient les 30 degrés. Aucune hypothèse ne peut donc être privilégiée pour l’heure.

Mort d'Émile : des habitants perplexes

Une vingtaine de jours après ces découvertes, les habitants du Haut-Vernet sont toujours sous le choc et ne parviennent pas à croire à la thèse d’un accident. Si la famille attend les analyses de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (l’Ircgn), le calme règne désormais dans le village.

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Comme l’évoque le Midi Libre, il ne reste plus, d’après un habitant, que “quelques curieux dans le hameau qui viennent voir le lavoir et la route menant à Saint-Pancrace”. Pour le reste, la perplexité demeure sur ce qui est réellement arrivé à Émile et la théorie de l’accident ne paraît pas trouver preneur jusqu’alors.

Mort d'Émile : des thèses sur sa disparition

Face aux restes du jeune garçon, mystérieusement retrouvés, les habitants du Haut-Vernet privilégient certaines thèses concernant sa disparition. Un agriculteur a ainsi affirmé que, selon lui, “ils vont conclure à un accident, même si au fond de moi, je n’y crois pas”. Il continue, persuadé que “les ossements ont été mis là [...] Là-bas, il y a eu une coupe de bois, un bûcheron, ceux qui vont aux champignons, les chasseurs, leurs chiens… On peut passer à côté, mais franchement, ça paraît gros”.

Rappelons que les restes d’Émile ont été perçus à moins de deux kilomètres du lieu de sa disparition. Comme le décrit cet agriculteur, Émile n’aurait pas pu s’égarer aussi loin du Haut-Verneten raison d’un “mètre d’herbe, des bois en travers, un terrain accidenté avec des bosses, des creux, des vallons …”. Les gradés, quant à eux, disent que plusieurs choses ont pu influer l’avancée des recherches, comme « la chaleur, la fatigue, le monde ».